Friends or Ennemis ? [Miley]

Cela faisait quelques jours que Michelle était revenue du Cap, en Afrique du Sud où elle a passé une bonne partie de son été, et bien plus... Elle était donc prête à faire sa rentrée en droit à l'université de Yale. Puisque Yale, n'était pas la porte à coté de New York, elle dut se résoudre à prendre une chambre universitaire sur le campus. Comme les chambres individuelles n’existent pas au campus, elle dut se résoudre à partager sa chambre. Elle espéra donc, avoir au moins une colocataire pas trop excentrique, et qui surtout n’est pas ici grâce à une bourse, car on va dire que Michelle n’a jamais fréquenté ce genre de personnes, et qu’elle ne s’y risquerait pas. Elle aurait trop peur qu’il lui arrive quoique ce soit.
Elle arriva donc au campus, un certain matin avec quelques valises à la main, le reste devant arrivé dans les heures qui suivent par un vol spécialement affrété pour l’occasion. Ne pouvant bien évidemment pas transporter ses valises seule, ce qui de toute façon serait inimaginable, elle était venue avec un majordome, qui fut chargé de s’occuper de ses valises, pendant qu’elle s’occuperait de tout ce qui est administratif, même si tout était déjà réglé d’après les autorités parentales, qu’elle avait croisé en coup de vent à New York le matin même.

Elle se dirigeait vers le secrétariat pour savoir quelle chambre lui était attribuée, et surtout, qui était sa colocataire. Tandis qu’elle avançait, une main tenant son Birkin noir de Hermès, et de l’autre, une cigarette au menthol, tout le monde, enfin uniquement les personnes qui n’étaient pas de la même classe sociale qu’elle, la scrutait du coin de l’œil se disant que ça devait être le réunion du club des fils, et filles à papa, encore cette année, car une fois de plus, nombreux étaient ses camarades qui avaient été acceptés à l’université de Yale.

Une fois signée, les derniers documents administratifs, on lui montra sa chambre, celle qu’elle occupera pendant un an, voire pendant plusieurs années, si l’envie lui prenait. Elle y découvrit une chambre assez spacieuse, mais pas autant que sa chambre à New York, mais au moins plus que ce qu’elle avait imaginé. C’est déjà un bon point, se dit-elle. Mais en plus, d’offrir de l’espace, la chambre était vide, ce qui signifiait qu’elle (et éventuellement sa colocataire) pourrai(en)t la re-décorer à leurs gouts, et y faire les aménagements souhaités.

Heureusement, se dit-elle qu’elle avait pris soin de commander tout un set de nouveaux meubles sur recommandation de son frère Alexandre, qu’elle n’avait plus vus depuis quelques mois, mais ils étaient tout de même en contact, grâce à la magie du téléphone (ce que son frère ne devait pas trop apprécier, car Michelle appelait souvent sans se soucier du décalage horaire qui la sépare de son frère), et de l’internet. Grace à lui, elle n’aura pas à aller demander de vieux meubles laissés par les « anciens ».

Elle demanda donc à son majordome de déposer ses bagages dans la chambre qui ne demandait qu’à être décorer. Et s’occupa d’appeler les déménageurs, pour savoir, où ils en étaient avec les meubles à livrer, et pour savoir si le reste des ses bagages étaient arrivés. Heureusement pour eux, ils n’étaient plus très loin du campus, sinon, ils se seraient surement fait licencier avant d’être arrivé, s’ils s’étaient trouvés trop loin au gout de Michelle.

Les minutes qui suivirent lui semblèrent interminables, car elle était au téléphone avec l’autorité parentale, qui s’inquiétait de savoir si tout s’était bien passé, conversation, qui l’ennuyait plus que tout.

Heureusement qu’à ce moment-là, son portable sonna pour lui indiquer qu’elle avait un appel sur la ligne deux. Elle s’empressa donc de mettre un terme à sa conversation avec ses parents, pour prendre le deuxième appel, qui n’était qu’autre que celui des déménageurs qui lui annonçaient leur arrivée. Elle pria donc son majordome de s’occuper d’eux, car elle en avait assez de courir à droite, à gauche.

A peine son majordome eut-il quitté la pièce, qu’elle entendit des bruits de pas, et des voix qui s’approchèrent de sa chambre, elle se dit que ce serait surement sa colocataire. Chose, dont elle ne s’était pas trompée, puisque une main se posa sur la poignée de la porte, qui était entrouverte, et laissa entrée une jeune femme d’environ 18 ans, grande, brune. La description s’arrête là, car c’est à ce moment là, que choisit un gros chien pour faire son irruption en trombe dans la pièce.

Enfin! Enfin elle allait rentrer à Yale! Miley attendait ce jour avec impatience! Elle allait enfin étudier ce qui lui tenait tant à coeur: l'architecture! Et oui ca paraît pas comme ça ...

Ce matin elle s'était levée de bonne humeur (ce qui n'est pas vraiment dans ses habitudes...), elle s'était habillée assez classique, elle ne voulait pas trop en mettre plein les yeux dès le premier jour: un jean Levis' , un caraco beige Dior et une paire de Manolo Blahnik, tout ca sous son blouson en tweed signé Luis Vuitton.

Lorsqu'elle arriva à Yale, dans sa voiture avec chauffeur, elle se dit que c'était surement l'un des plus beaux jours de sa vie. Elle décendit de la voiture avec seulement son sac à main laissant le chauffeur se dépétrer tout seul avec ses 8 valises chargées à bloc. Elle arriva à l'accueil sous l'oeil curieux de quelques étudiants. Cela ne l'étonnait pas, on ne pouvait que la remarquer.
Elle se présenta à l'accueil ou on lui indiqua qu'elle occuperait la chambre 2. La guichetière lui donna un plan de l'université, elle se dirigea donc vers le bâtiment B, tout en vérifiant qu'elle n'avait pas d'appel ou de sms manqués.

Elle avait hâte d'étudier ici, tout lui semblait irréel, comme si c'était un rêve, mais non! Elle allait entrer dans la fac dans laquelle elle a toujours rêvé d'aller. A elle les fêtes les plus déjantées, les soirées géniales... Cependant ce qui l'inquiétait le plus maintenant c'était sa colocataire, allaient-elles bien s'entendre ?
En fait c'était pas si important pour elle mais quand même, elle voulait au moins qu'il y ai une ambiance calme dans la chambre, comment pourrait-elle étudier sinon ? (Comme si elle allait étudier ... )

Elle arriva à l'entrée du bâtiment B. Le chauffeur la suivait de près, mais avec du mal car il trainait avec lui deux valises, les plus grosses... Elle monta les escaliers, clancha la porte, et là un gros chien arriva en courant et entra dans la chambre. Miley, surprise, ne pu laisser échapper:

-Aaah p*tain! C'est quoi ca qu'est-ce qu'i fout là lui ?

A ce moment, elle appercu une jeune fille qui devait avoir son âge, plutot pas mal, il lui semblait l'avoir déjà vu quelque part. Mais à cause de ce fichu chien, sa bonne humeur était partie et elle s'adressa à elle assez violemment:

-Il est à toi ce chien ?

Après avoir fait le tour de la chambre, en inspectant les moindres recoins, le chien ressortit aussi vite qu’il était entré, et en profita pour faire renverser le chauffeur de la colocataire de Miley, qui peinait déjà avec deux grosses valises aux mains. Mais voilà, que maintenant, il se retrouvait par terre, après avoir dégringolé les escaliers à toute vitesse, entrainant les deux valises dans sa chute. Heureusement, qu’elles ne sont pas tombés sur sa tête, sinon, il aurait certainement eu une belle bosse, vu le poids des valises.

Après avoir vu tous ses évènements se déroulés à une telle vitesse, Michelle put enfin répondre à la question qui venait de lui être posée :

- Non, il n’est pas à moi. Et encore heureux, qu’il ne soit pas le mien, s’il l’était, il aurait certainement immédiatement disparue de mon champ de vision avec une telle conduite.

Elle détailla à nouveau la personne avec laquelle elle allait devoir cohabiter pendant les mois à venir. En apparence, elle ne ressemblait en rien à une de ces filles qui étaient là grâce à une bourse, et ne ressemblait en rien à une de ces potiches sans cervelles qui étaient là uniquement grâce à l’argent de papa, maman. Certes, le dernier cas, se rapprochait de celui de Michelle, mais elle avait un plus, non contente d’avoir l’argent de papa, maman, elle avait en plus l’intelligence, la culture, la classe, et la politesse qu’elle se devait d’avoir par respect pour son statut de fille d’ambassadeur.

A première vue, elle ressemblait plus à une des filles qui passaient leur temps sur la Cinquième Avenue à New-York, ou sur les Champs-Elysés à Paris par exemple. Mais comme le dit si bien le proverbe "L'habit ne fait pas le moine", on pouvait s'attendre à tout.

Elle jeta de nouveau un coup d’œil à la nouvelle venue, et se dit qu’elle s’entendrait surement, et elle l’espérait vraiment, car cohabiter pendant des mois entiers avec une personne qu’on ne supporte pas, serait vraiment le summum de l’invivable. Soudain, elle remarqua que le visage de sa colocataire, lui était familier, du style « déjà vue à un de ces fameux brunchs le dimanche », mais ne parvenait à mettre un nom sur ce visage, et espéra qu’elle le lui donnerait sans qu’elle ai à le demander. Non, pas qu’elle soit de nature timide, mais ça ne se faisait pas trop de ne pas se souvenir des noms de ces camarades qu’on fréquentait l’an passé.

Puis, elle lui demanda en évitant d’avoir à utiliser son nom, si elle avait pensé à apporter ses propres meubles, vu que la chambre était vide.

Le gros chien venait de sortir de la chambre, finalement c'était beaucoup de bruit pour pas grand chose... Enfin pas pour Miley, le passage éclair du chien l'avait fait sortir de ses gonds, elle était énervée... Et en plus c'est pas bon pour le teint.
Il avait fait tomber son chauffeur avec les deux grosses valises, mais encore heureux il n'avait pas l'air d'être blessé, ça aurait été très embêtant. Effectivment qui aurait porté les valises de Miley sinon ? Surement pas elle ... Elle aurait sans doute fait du charme aux étudiants pour qu'ils les montent.

Elle entra dans la chambre, déposa ses affaire et ordonna à son chauffeur d'aller chercher le reste de ses valises.
Il fallait qu'elle se calme, commencer l'année comme ça n'était pas bon du tout, de quoi avait-elle l'air?! Elle devait etre rouge de colère, les traits tirés, mais elle était pourtant sûre que malgré tout ça elle était magnifique...

Elle scruta sa colocataire, elle la trouva plutot jolie, même belle, ce qui l'embêtait quelque peu, cela voulait dire concurrence... Enfin elle se chargerait de ca plus tard. A la vue des vêtements qu'elle portait, il lui semblait aussi qu'elle devait être assez riche... Ah mais oui! Elle la connaissait! Euh c'est un bien grand mot, elle l'avait deja vue! Elle vit à New York, dans l'Upper East Side comme elle...
Mais pas moyen de mettre un nom sur ce visage, ça l'énervait encore plus!

Tant pis elle allait demander:
- Non je n'ai pas prévu d'apporter mes propres meubles, je pensais qu'on choisirait ensemble, mais je peux en m'en faire livrer d'ici peu ...

Elle regarda toute la pièce puis ajouta:
-Dis moi tu ne vivrais pas dans l'Upper, il me semble t'avoir déjà vu mais j'arrive pas à retrouver ton prénom... Peut-être n'es-tu pas assez populaire?

Puis elle eut un petit rire, rien de tel que de montrer tout de suite que c'était la meilleure, la plus populaire...

- A vrai dire, mes meubles vont arriver dans peu de temps. D'ailleurs ils devraient déjà être arrivés à l'heure qu'il est.

Après ce qu'elle venait de dire, Michelle se fit rapidement une opinion sur celle qui allait être sa colocataire pendant les mois voire, les années à venir. Elle se demanda intérieurement si l'on pouvait se montrer plus hautaine que ça avec une personne qu'on connaissait même pas ou à peine. Apparemment, oui, si c'était une de ces filles de l'Upper, qui étaient plus là grâce à papa, maman qu'à leurs propres talents. Certes, elle aussi, faisait partie du lot "Je suis ici grâce à mes parents qui sont untel, ou untel."

Puis lui répondit calmement :

- Peut-être que la raison qui fait que tu ne me connaisses pas est parce que tu ne sortes pas assez. Mais, il est vrai qu'il me semble également t'avoir aperçu quelque part, mais je n'arrive plus à me souvenir de l'endroit. Je doute que la popularité ait quelque chose à faire dans le fait que nous ne nous connaissions que de vus.

Elle ne voulait pas trop envenimer les choses, car elle se dit tout de même qu'elle aurait qu'en même à la supporter au moins quelques mois, et qu'elle préférait que cela se passe le mieux possible. Cependant, si sa colocataire voulait la guerre, Michelle n'hésiterait pas à la faire. Elle n'était pas le genre de filles à se laisser marcher sur le pied, et ne rien dire. Cela ne lui ressemblait pas du tout. Depuis toute petite, elle a toujours aimé avoir le dernier mot, et c'est peut-être ce qui caractérise le plus son comportement et son attitude envers les autres.

Alors que la colocataire allait ouvrir la bouche, le majordome de Michelle refit son apparition avec les déménageurs qui le suivait. Ce qui fit taire la colocataire, mais lui permit également de connaitre le nom de sa colocataire puisque les déménageurs demandèrent une signature à Melle de Richelieu.

» Le Cercle des ennemis disparus
» Miley Larsson