I'm Back | Be Careful. I'm Dangerous [ GOWD ]

Saphire O’Bryan se trouvait devant les hautes et lourdes grilles de Yale. Non, non vous ne rêvez pas, pas besoin de vous frotter les yeux d’un air ahuri passablement stupide ou de vous pincer pathétiquement, c’est bien notre sublissime –et encore le mot est trop faible- garce préférée qui venait de poser le bout du talon d’un de ses stilettos Louboutin sur les graviers qui entouraient l’entrée de la prestigieuse académie. On voyant vos yeux écarquillés et vos bouches ouvertes de stupéfaction devant notre magnifique revenante, je me dois de faire un petit récapitulatif de la situation ou plutôt des derniers moins fabuleux qu’avait passé notre délicieuse héritière. Vous vous souvenez tous sans aucun doutes permis qui était Saphire O’Bryan lorsque la jeune femme vivait à la Grosse Pomme ou si vous n’étiez pas présent à cette époque bénie vous avez forcément entendu parler de la jeune femme. Et si par une étrange hasard vous n’avez aucune idée de qui est cette magnifique jeune femme à la beauté ensorcelante –ce qui semble carrément impossible à moins que vous vous terriez dans un trou- et bien ne vous affolez pas, je vais dans mon extrême et rare gentillesse comblez vos lacunes. Vous voilà rassurés j’en suis certaine. Tout d’abord une chose à savoir sur Saphire, la plus importante sans doute, la jeune femme est parfaite. Oh, cela peut paraître légèrement présomptueux et prétentieux de tenir un tel discours mais après tout, arrêtons la fausse modestie et soyons réalistes, telle est la vérité. Oui, de la racine de ses sublimes et brillants cheveux au bout de ses ongles de pieds vernis discrètement, Saphire respire la perfection. Une classe incomparable, un charisme indéniable, une allure folle, un charme indescriptible tout en la jeune femme reflétait la génialissime petite personne qu’elle était tout comme l’étaient ses meilleurs amies new-yorkaises, j’ai nommé Olivia Waldorf et Giulia Gattina. En effet, lorsque Saphire avait fait son grand retour à New York quelques mois auparavant après avoir déménagé à Los Angeles à l’âge de 14 ans, elle y avait retrouvé ses deux meilleurs ennemis, les deux même jeunes femmes qui citées précédemment. Personnes ne se souvenaient vraiment pourquoi les trois sublimes jeunes femmes se détestaient cordialement mais le fait était là. Rapidement, celles-ci avaient du se rendre à l’évidence : elles se ressemblaient trop pour se déchirer surtout qu’à cette période nos trois divines princesses devaient faire tourner leur cerveau machiavélique bourrait de sadisme pour faire regretter à une stupide nipponne fade et insignifiante d’avoir jeter son dévolu sur le petit ami raide défoncé d’Olivia à cette époque. Bref, les trois jeunes femmes étaient devenues les MADM ( Meilleures Amies Du Monde) et formaient Le trio chic et machiavélique de la ville. Oui mais voilà, tout le monde savait que Saphire était imprévisible et agissait toujours sur des coups de –sa si jolie- tête, personne n’aurait donc dut être étonné lorsque la jeune femme était partie pour un mois en compagnie d’Anthony Advulsen faire une petite virée en Europe pseudo-romantique puisque les deux jeunes gens s’étaient alors mis en couple une nano-seconde avant de partir en voyage. Virée qui s’était terminée lorsque le jeune Anthony avait réussit dans un moment de lucidité à comprendre que Saphire le trompait à tout va. Pauvre chou. Comme si notre divine princesse allait rester fidèle à un mec qui ne se souvenait même plus de son prénom une fois sur deux. Soyons logique, la totalité des mecs au monde rêverait de pouvoir lui accorder un petit peu d’attention.

Notre héritière avait alors fait un bref retour dans l’Upper East Side, le temps de revoir ses amis avant d’être limite enlever par Valentino Garavani qui souhaiter à tout prix faire d’elle, la nouvelle muse de son ultime collection. Comment refuser ? Saphire s’était donc envolée pour Milan et y avait passer la totalité de ses vacances d’été. Plutôt contraignant pour la belle qui avait l’habitude de voyager aux quatre coins du monde et faire la fête dans les lieux les plus branchés de la planète. Mais sa vie dans une des capitales de la mode avait été fort passionnante, mélange de fêtes glamours, de retrouvailles avec de grands noms de la mode qu’elle connaissait depuis son enfance telle qu’Anna Wintour, directrice au chef du Vogue US et papesse incontestée de la mode, qui ne cessait de répéter à qui voulez l’entendre -tout le monde évidemment- qu’elle considérait Saphire comme sa propre fille, ou encore de défilés de mode privés dont elle était la star incontestée. N’allez pas croire par là que Saphire est envie de devenir mannequin, pitié non au grand jamais. Il est vrai qu’il fut un temps lointain où être héritière et mannequin avait une certaine classe mais ce temps est définitivement révolu. Passer des heures à poser devant des photographes dans des positions carrément inconfortables dans des habites parfois atroces pour des sommes carrément dérisoire par rapport à ce que verse son père sur son compte chaque semaine n’est maintenant bon que pour ces brésiliennes ou ces filles de l’Europe. Mais être la muse d’un grand couturier était carrément autre chose et si vos petits cerveaux stupides n’arrivent pas à faire la différence et bien je ne peut sincèrement rien pour vous. Le fait est que la vie merveilleuse de Saphire poursuivait son court sous le magnifique soleil d’Italie lorsqu’elle reçut un appelle de sa mère, celle-ci venait de se rendre compte que les dernières nouvelles qu’elle avait eut de sa fille chérie lui venaient de tabloïds, elle s’était alors rendue compte qu’il serait peut être tempe de reprendre contact avec sa fille et de savoir quels étaient ses projets futurs. Pour tout avouer lorsque Madama O’Bryan avait poser cette question à sa fille, notre divine jet-setteuse n’avait pas vraiment sut y répondre. Des projets pour l’avenir ? Très bonne question. La réponse qu’avait fournie la jeune new-yorkaise –continuer à se prélasser dans l’immense et luxueuse villa de Valentino- n’avait pas franchement était du goût de sa mère qui lui avait alors ordonnée de revenir sur le champs aux Etats-Unis et qui avait dans la minute suivante inscrite sa fille dans toutes les universités du pays. Il va de soi que Saphire aurait très bien put ignorer totalement cette femme qui se trouvait être sa mère car ce temps lointain où la jeune femme dépendait d’elle était terminé mais à vrai dire le soleil d’Italie commençait légèrement à lui taper sur le système ainsi que le comportement légèrement sénile du célèbre couturier qui l’héberger. Elle avait donc ordonner aux domestiques de la demeure de plier sa multitude de bagages et empruntait le Jet privé du vieillard pour rentre chez elle après de longs mois d’absence. A peine avait-elle posé le bout d’une de sublimes ballerines Chanel qu’elle portait le jour de son retour sur le sol américain que son père cette fois avait pris la peine de la prévenir que sa candidature avait été retenue à Yale et qu’elle devait s’y rendre sur le champs vu que les cours avaient déjà commencé. Ses parents, qui ne s’étaient pas intéressés à l’existence de leur fille pendant de longs mois pour ne pas dire de longues années semblaient vouloir y remédier et de manière plutôt radicale. Saphire avait longuement hésité, entrer à l’université ne faisait plus partie de ses priorités, mais elle avait décidé de tenter le coup après tout la vie étudiante pouvait se révéler particulièrement excitante et si tel n’était pas le cas Saphire s’emploierait à la rendre excitante.

Voilà donc pourquoi, après avoir déserté New York et en général les Etats-Unis pendant quelques mois Saphire O’Bryan se trouvait devant la prestigieuse université de Yale, un jour seulement après son arrivée dans le pays. Qu’elle vit mouvementée que celle de notre divine héritière ^^. Claquant la portière de la Lamborghini noir que son père lui avait offerte pour la féliciter d’avoir obtenu son Bac -qu’elle originalité franchement- la jeune femme se pencha pour attraper son Birkin de chez Hermès puis tourna les talons en direction des imposants bâtiments, divine dans sa robe portefeuille Diane Van Furstenberg noire, un carré Hermès blanc nouée lâchement autour de son fin poignet et des lunettes Prada lui mangeant la moitié de son adorable visage. Elle s’avançait de sa démarche sensuelle, assurée, déterminée mais néanmoins légère lorsque une voix l’interpella.

Go! So 1, 2, 3, take my hand and come with me. Because you look so fine
and I really wanna make you mine. I know we ain't got much to say... Before I let you get away, yeah ! I said, are you gonna be my girl ?

Imaginez un peu une de nos chères upper east sidiennes obligée de faire genre le ménage dans sa pauvre chambre universitaire. Oh oui, une jeune femme brune, taille moyenne, beau physique, sourire en coin (quoi que pas actuellement), plumeau à la main vêtue d'un simple jean Diesel et d'une blouse blanche à motifs rétro. Cette chère Giulia était exactement dans ce cas. Pour éviter les accrochages (déjà fort nombreux) avec Vanessa, sa colocataire, les deux filles avaient décidé de se partager les tâches ménagères... Mais vous voyez vraiment Giulia Gattina faire le ménage ? Ce n'est pas que ça la dérange, c'est juste qu'elle ne sait pas comment s'y prendre.
On lui avait bien entendu appris à faire beaucoup de choses, conduire une voiture, remplir des dossiers d'inscriptions, ranger ses fringues, chercher un livre à la bibliothèque et faire la cuisine. Mais alors, nettoyer un appartement, jamais ! Normalement c'était d'autres personne qui s'occupaient de cette corvée. Manque de chance poulette, cette fois, c'est toi et seulement toi qui t'y colle. La jeune italienne lança un regard de travers à Vanessa qui était en train de faire la vaisselle en faisant semblant de l'ignorer. Oh la vilaine.
Giulia soupira et se mit à la tâche, plus vite elle aurait fini, plus vite elle pourrait rejoindre ses meilleures amies. Comme souvent quand elles ne voyaient pas leurs copains respectifs, les trois amies se voyaient comme au bon vieux temps. Pas de shopping chez Barney's malheureusement mais les commérages étaient toujours d'actualité.

Wooooo Hooooo.

Une heure plus tard, Giulia était dans sa chambre, écoutant le dernier album des Arctic Monkeys en train de chercher la tenue qu'elle pourrait enfiler. I Wanna Be Your J-Lo-o-o. La jeune femme jeta un coup d'oeil dans le miroir, juste à changer le haut et elle était sortable. Elle opta pour une robe trapèze rétro noir et blanche, des sandales compensées Minelli et une paire de Wayfarer. Tu fais quoi dans la vie ? Tu mets quoi comme parfum ? C'est des quoi tes chaussures ? Cette gamine, un bon coup ?
Quelques minutes après, Giulia rejoignait Brooke et Olivia à leur point de rendez-vous habituelle. Yaaaay, les filles s'étaient déjà adaptées à leur vie d'étudiantes. C'est joli, c'est Chanel ? Oh oui et tu fais quoi dans la vie ?

Oh oui, oui et reoui, Giulia trouvait cette nouvelle parfaite (à part la corvée du nettoyage). Les fêtes étudiantes étaient comme elle l'avait imaginé, elle était libre de faire ce qu'elle voulait, de voir qui elle voulait et profiter de sa jeunesse. Oh, évidemment, n'oublions pas les cours. C'est important. Giulia avait été admise tout comme Brooke dans le département de droit. Etonnant n'est-ce pas ? Surtout que les deux filles avaient passé leur temps à sécher les cours durant leur année de Terminale. A croire qu'elles étaient douées naturellement. Quant à Olivia, son rêve de rentrer à Yale avait fini par devenir réalité. Oh oui, il manquait quelqu'un à l'appel. Saphire avait disparu d'un claquement de doigts sans avertir personne. C'était son choix, mais les membres restantes du GWD se sentaient quelque peu rancunière vis à vis de Saphire.

Les trois filles étaient à présent en train de parcourir le chemin qui les séparaient de leur coin préféré, un petit espace à l'écart du monde sous un hêtre. Elles avaient découvert l'endroit durant leur première expédition. C'était devenu leur deuxième QG, le premier étant un café baptisé "Ram Jam' situé sur le campus.
Alors que Brooke, Olivia et Giulia parlaient de leur précédent week-end qu'elles avaient passé à New York, histoire de revoir leur ville préférée, une silhouette pas inconnue entra dans leur champ de vision respectif. Une des trois filles s'arrêtat net et fit un signe aux deux autres.

C'est elle, vous croyez ? demanda Giulia, interloquée en fixant le point qui s'éloignait du petit groupe. La jeune italienne prit finalement son courage à deux mains, il y avait combien de chance pour que ce soit Saphire de toute façon ? Moins de 3 pourcents ? Brooke la devança... Ouh le fait de sortir avec Charlie l'avait rendu encore plus... Brooke mwahahaha.

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