Perdue et trempée jusqu'aux os

La journée d’Irina avait été comme toutes les précédentes… Sauf que cette fois ci, la jeune italienne avait pris la bonne décision d’élargir son monde (en gros, de connaître le vrai New-York, pas seulement son loft et Central Park)… Mais, chose qu’elle n’avait pas prévue, elle c’était complètement perdue… Enfin, non… Si elle était juste perdue, cela aurait été… En vérité, elle était perdue et trempée jusqu’aux os ! Alors qu’il avait fait passablement beau tout l’après-midi, la jeune femme s’était retrouvée prises sous une pluie torrentielle en début de soirée. Après avoir tenté de retrouvé le chemin de Central Park et de son loft (et s’être encore plus perdue accessoirement), la jeune fille laissa tomber. Morte de faim, en retard chez elle (elle devait rentrer à 19 heure), gelée jusqu’aux os, elle s’engouffra dans le premier bar qu’elle trouva…

Bon, elle fronça légèrement des sourcils lorsqu’elle vit que ce n’était pas un de ces bars luxueux sur lequel elle aurait aimé tomber… Elle ne pouvait pas avoir marché tant que ça pour ce retrouvé dans un endroit aussi paumé ! D’un autre côté, c’était peut être mieux ainsi… Après tout, si cela avait été un de ces bars qu’elle aimait tant, ils ne l’auraient sûrement pas laissé rentrer… Croyant qu’il n’allait pas pleuvoir, la jeune femme portait un T-shirt décolleté, dévoilant ses épaules et ne lui descendant pas plus bas que le nombril. Il était blanc, ce qui contrastait un peux avec la fine veste de toile noire qu’elle avait pris. Elle portait comme bas un mini short en jean accompagné d’une énorme ceinture Dolce & Gabbana. Elle avait, comme la plus part du temps, ces grosses lunettes Dior. Son maquillage, bien que de très bonne qualité, avait déclaré forfait après une bonne demi-heure environ sous la pluie, si bien que son mascara (qui malheureusement n’allait pas sous l’eau) coulait sur ses joues. Elle sortit de son sac Channel son portable dernier cri et envoya vite fait un SMS à sa mère.

Citation :: Sono incastrato sotto la pioggia
Non posso rientrare al loft
Perdono

Irina

[Traduction: Je suis coincée sous la pluie. Je ne peux pas rentrer. Pardon. Irina]

Une fois son texto envoyé, elle allait s’installer à une table…Attendre au maximum que la pluie passe (et se réchauffer un peux), voilà ce qu’elle allait faire… Même si ce n’était pas dans un de ces bars branché dans lequel elle aurait voulu être… Au moins, ici, elle ne verrait personne qu’elle connaissait… Même si elle ne connaissait, à vrai dire, quasiment personne. La jeune femme commanda un whisky coca, sortit un miroir de poche de son sac ainsi qu’un mouchoir, un tube de mascara et du gloss et entreprit de limité les dégâts en se remaquillant du mieux qu’elle le pouvait… ça lui faisait passer le temps et la rendait plus présentable… Malgré ses fringues trempées et son air seule et encore un peu frigorifiée, elle restait parfaitement « classe ».

Hell était sortie de chez elle habillé d'un jean slim foncé dolce & gabanna qui la moulait de la taille aux chevilles, et une petite plaquette de métal était cousu sur sa poche arrière droite, où était inscrit le nom de la marque de ce jeans. Elle avait une paire d'escarpins blanc vernis de couleur blanche, et un pull en cachemire blanc, avec un col en V et des bracelets fantaisies blanc et noir.

Elle marchait tranquillement sur le trottoir, son parapluie louis vuitton à la main gauche, et une cigarette extra light à la main droite.

Elle se mordait nerveusement la levre inférieure, en écoutant de la musique Rnb sur son nouvel ipod.

La pluie tombait de plus en plus fort, alors elle décida de s'arreter dans un bar.

Elle rentra à l'intérieur d'un bar, et s'assit à une table en face d'une jeune fille de son age qui se remaquillait, et qui était completement trempée.

"Bonjour mademoiselle, que voulez vous ?"
Le serveur fit sursauter Hell qui était dans ses pensées. Elle leva la tête et aperçu un jeune homme, un tout petit peu plus agé qu'elle, qui avait son carnet à la main, pret à noter.

"Une Vodka Tonic, silvouplait"

Elle ouvra son sac Chloé et en sorti son paquet de cigarettes, l'ouvrit mais s'aperçut avec stupeur qu'il était vide. Elle soupira et s'adressa à la jeune fille en face d'elle qui avait fini de se remaquiller :

"Excuse moi, tu n'aurais pas une cigarette silteplait ? Mon paquet est fini"