Gossip Girl
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 Paradisiac Tango [Cicely]

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Adrian Morisson
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MessageSujet: Paradisiac Tango [Cicely]   Paradisiac Tango [Cicely] Icon_minitimeLun 19 Nov - 0:08

Paradisiac tango.

_Un nouveau cocktail, je suis sure que vous adorerez, Monsieur
_ Je veux une bière, bordel, dans quel langage il va falloir vous le dire?

La fille au décolleté un peu trop plongeant et au gloss brillant sans doute beaucoup plus que son esprit jeta un regard désespéré à ce type à moustache et air hautain qui était sans doute son supérieur. Ce dernier s’approcha d’un air menaçant… Hum. C’était singulier, mais son front dégarni paraissait si lisse qu’il semblait avoir été lustré. Avec de la cire d’abeille, sans doute?

_ Désolé Monsieur, mais le thème de cette soirée étant la promotion de notre cocktail, nous ne pouvons vous servir autre chose
_ Je veux parler à votre supérieur
_Mais je…
_ Immédiatement.

Non, il n’était pas amateur de scandales. Et non, le fait qu’il se rende à une réception spéciale cocktail et qu’il exige une bière ne semblait pas gêner Adrian, autrement plus incommodé par sa chemise blanche un peu trop serrée, et ses chaussures vernies -neuves. Il était en smoking, chose aberrante, et le seul détail sur lequel il avait pu passer était le nœud papillon. Il détestait les nœuds papillons presque autant que les blondinettes au QI sous développé.

Le dégarni arriva aussitôt.

_Puis je faire quelque chose pour Monsieur?
_Je veux une bière
_Mais…
_Oui, je sais, mais si je suis à votre soirée à la con, c’est uniquement pour le vernissage. Qui dit vernissage, dit tableaux, et pas cocktails à la con.
_Vous devriez tout de même goûter…

Un regard assassin de plus. Rien n’était mieux que la supériorité, qualité acquise par la force du compte en banque. Le type fila, le crâne luisant plus que jamais, et Adrian de se poster devant un tableau représentant un entrelacs de bras et de jambes. Suspect.

Comment trouver une manière de passer la soirée… heu… D’une manière plus intéressante?

_ Votre bière, Monsieur.
_ J’ai plus soif

D’un pas nonchalant, il s’éloigna du serveur, et se dirigea vers un coin du vaste espace du MET, pour méditer. Sur une tache.

Magnifique œuvre d’art. Il prendrait bien un cocktail.
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Cicely Jeckyll
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MessageSujet: Re: Paradisiac Tango [Cicely]   Paradisiac Tango [Cicely] Icon_minitimeLun 19 Nov - 1:32

« Tenue correcte exigée » Elle ne voyait pas en quoi mettre une robe à paillettes rendrait les tableaux de la galerie un peu moins pathétiques. Ce n’était pas sur ordre de ses parents qu’elle était ici, en tenue correcte donc, ni même suite à un pari ridicule. Il faut préciser que ce genre d’endroit ne correspondait pas du tout à ce qu’elle qualifierait « d’agréable » ou encore « respirable ». Si elle se présenta ici donc, tendant son carton d’invitation comme s’il était la source de la peste, c’était pour la simple raison (outre l’invitation, suivez un peu) qu’elle avait vaguement connu le peintre en question. Et, si ce n’était pas par amitié ou au nom d’une quelconque affection qu’elle se pointait maintenant, c’était en revanche pour assouvir de grands besoins d’égocentrisme. Après tout, si elle avait reçu une invitation, peut-être était-ce parce qu’il avait peint un tableau d’elle ? Non, son narcissisme si bien dissimulé n’avait pas de limite (pas plus qu’à son ennui… lequel en réalité avait été déterminant dans sa venue). Bref.
L’employé de l’entrée la laissa entrer, après l’avoir regardé étrangement. Il ne se permit cependant aucun commentaire. Peut-être pensait-il qu’adopter la « tenue correcte » masculine pour une femme, à savoir costume trois pièce et tutti quanti, était la dernière mode. Une fois à l’intérieur, elle desserra sa cravate soyeuse (elle avait toujours adoré les cravates pour hommes d’ailleurs, allez savoir pourquoi), lissa machinalement une mèche de ses cheveux, puis se dirigea jusqu’au buffet
.

_ Martini. …blanc.

La serveuse lui adressa et un regard d’excuse mais Cicely la devança. Ses longs doigts pâles défirent le bouton de sa veste, dans laquelle elle glissa une main… pour en ressortit un billet de cent dollars. Rien ne parlait avec plus d’éloquence que l’argent. La serveuse remballa son baratin, empocha le billet et commença à préparer l’alcool aussi discrètement que possible. Cicely l’observa avec attention, jusqu’à…

_ Que cette olive touche mon verre, et je vous arrache un œil.

La majorité des gosses de riches auraient plutôt dis « je vous fais virer ». Mais que voulez vous, son côté direct était adorable, non ? Et sa voix, toujours si douce… si elle avait parlé dans une autre langue, impossible de deviner ses paroles, tant elle paraissait calme. Finalement, son verre en main, elle s’éloigna du bar pour balayer la salle du regard, devinant quelques toiles à droite à gauche. De l’abstrait. Merde. Son visage abstrait se cachait peut-être par là, elle n’en savait strictement rien. Si l’art ne la concernait pas, il n’avait pas tant d’intérêt que ça après tout. Finalement, son verre à moitié vide déjà, elle partit s’exiler dans un coin, face à une énorme… tache (faites que ce ne soit pas son visage). La soirée était foutue, impossible de trouver une distraction à cette heure, et dans ce genre de lieu. Ceci dis, c’était plutôt amusant de voir les regards étonnés des convives, quand ils se rendaient compte que c’était une fille… qui flottait dans un costume d’homme. D’une traite, elle finit son verre. Peut-être que la serveuse aurait une crise d’apoplexie si elle allait en demander un autre.
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Adrian Morisson
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MessageSujet: Re: Paradisiac Tango [Cicely]   Paradisiac Tango [Cicely] Icon_minitimeLun 19 Nov - 15:33

Une abeille géante? Se questionnait-il, un cocktail à la main, observant l’œuvre qui avait sans doute intrigué des centaines de personnes, que dis-je, des milliers, à travers le globe. Une abeille, bien grasse, voletant au dessus d’un champ de crânes épais? Morbide image.

Adrian lut la légende : « La jeune fille et le parasol ». Ok… Pourquoi était-il là déjà? Au début, c’était pour l’art, oui, mais qui aurait cru qu’un tel manque de heu… Sens artistique aurait pu faire mouche au MET? Ah oui, rappelons le : ça n’est qu’une question de goût. L’art est subjectif, et Adrian était sensé être un amateur d’art. C’est-à-dire qu’il détestait cela, mais qu’il était le digne représentant du duo parental.

_ Tu représentes Mr and Mrs Morrison à New York. Tu nous dois bien ça.

Oui, car comme ils aimaient tant le rappeler c’était grâce à eux qu’il était en vie, et qu’après toute l’humiliation qu’il avait causée à la famille, à 18 ans, l’âge de raison, il se devait d’être digne, fier, et surtout, de reprendre un droit chemin. Ou sinon…

_ Nous trouverons toujours le moyen de te faire enfermer quelque part jusqu’à tes trente ans.

Il était majeur, certes, mais vous ne connaissez pas le pouvoir d’un parent courroucé. Surtout lorsqu’il avait le monde à sa botte.
Et Adrian faisait donc des efforts, non pour eux, mais parce qu’il tenait à son once de liberté pailletée.
Il était contraint depuis son entrée à Yale de faire une apparition dans toutes ces soirées à la con.

_ Et il est bien sur hors de question que tu ne songes ne serait-ce qu’une minute à continuer avec ta bande de voyou ou tu peux dire au revoir à tes vivres

Super, chez certains la grande discussion « Mon fils il faut qu’on parle » prenait des tournants beaucoup plus amusants. Mais pire que l’intimité corporelle, l’honneur de la famille représentait un poids qu’il fallait porter. Inutile de dire que toute la conversation avait été faite chez notaire.

Et à présent, un tournesol. Rassurez moi, c’était bien un tournesol? « Famille de jeunes phoque sur la banquise ».

Il fallait qu’il sorte d’ici, de toutes manières, il était venu, avait vu et avait vaincu. Bière vs Cocktail 1-0. Un pas, deux pas, plus que cinq vers la sortie et…

_ Bordel!

Il venait de rentrer directement dans quelque chose. Pardon, dans quelqu’un. Pourquoi y avait-il des petits garçons dans un putain de vernissage?
Erreur. Beaucoup trop de cheveux pour un garçon.
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Cicely Jeckyll
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MessageSujet: Re: Paradisiac Tango [Cicely]   Paradisiac Tango [Cicely] Icon_minitimeLun 19 Nov - 22:54

Partir était bien tout ce qui restait à faire, si elle comptait exploiter ce qui restait de cette soirée (par exploiter, elle entendait simplement louer un film et se goinfrer de trucs chimiques… d’humeur sage, oui). La mélodie de ce qui semblait être Vivaldi trottait gaîment dans sa tête (début de l’hiver), tandis qu’elle fixait avec intensité la dernière goutte d’alcool qui roulait au fond de son frère. Le violon se mit à résonner avec frénésie, elle se surprit à reconnaître une fois de plus son penchant pour la virtuosité enthousiaste de la musique classique, qui cachait une folie subtile lui correspondant tout à fait. Et le… les, violons continuaient de plus bel, avec toujours cette sensation de retenue qu’elle aimait tant. La musique se déroulait dans sa tête avec la perfection d’une réelle écoute, et elle en vint presque à sourire. Jusqu’à ce que le disque s’enraye brutalement, et que la mélodie se perde derrière des pensées bien moins… sereines.
Son enrailleur de disque lâcha un juron, apparemment aussi étonné qu’elle par le contact impromptu. Si tant est qu’on puisse appeler contact ce brutal envahissement de son espace vital. Aucune excuse ne venant, elle se contenta de l’observer sans un mot. Grand gabarit, belle gueule, petite… hé ! Bon d’accord, on oublie les pensées du moment. Mieux valait ne pas entrer dans sa tête, de toute manière. De toute manière, qui que soit l’insupportable petit con qui venait de troubler son récital intérieur, il n’avait aucun intérêt. Elle lui adressa un vague regard dédaigneux, avant de remettre méthodiquement sa frange en place, dont quelques mèches s’étaient émancipées. Voilà, c’était bien mieux. Satisfaite, elle s’apprêtait à partir sans plus de cérémonie, lorsque ses yeux dérivèrent sur « la famille de jeunes phoques… ».

Non, ça devait être un effet d’optique, ou une hallucination due à… à la chaleur des néons. Mais le fait était qu’il ne pouvait pas y avoir, au centre du tableau, une petite goutte d’alcool en train de couler lentement, entraînant avec elle… la peinture. Certes, dans l’océan de batifolages du pinceau, on ne voyait guère la différence. Mais plus les secondes passaient, plus celle-ci devenait frappante. Elle regarda le fond de son verre, et constata qu’il était parfaitement clean. Pas de doute possible. Dans l’instant, son bras avait eut le réflexe instinctif de se tendre, provoquant le drame dont vous avez déjà connaissance.
Elle arqua un sourcil, réfléchissant rapidement. Un vieux bonhomme à moustaches s’approchait déjà pour admirer « la famille blabla ». Aussi instinctivement que lorsqu’elle avait renversé l’alcool, Cicely pris la main de l’enrailleur, y glissa le verre vide, murmura un « tu m’as pas vu, on s’est pas vu, d’ailleurs aucun de nous deux n’existe » qui ressemblait à un secret de conspirateurs.

Ayant toujours été excessivement douée pour filer à l’anglaise, la suite fut facile. En s’éloignant de quelques pas, l’air de rien, elle entendit vaguement le vieil homme repéré plus tôt commencer à s’extasier sur l’œuvre avant de pousser un cri d’horreur. Qui donc avait pu défigurer cet avatar de l’art, transcendant d’émotions ? Bien évidemment, le regard se tourna vers celui qui se trouvait le plus proche du tableau… le même celui qui tenait à la fois bière et verre d’alcool vide. Tandis que le vieil homme commençait à invectiver gentiment Adrian (tout est une question de point de vue), Cicely arrivait au bar et commandait un autre verre.
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Adrian Morisson
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MessageSujet: Re: Paradisiac Tango [Cicely]   Paradisiac Tango [Cicely] Icon_minitimeDim 25 Nov - 15:32

La jeune fille qui se trouvait placée précisément devant lui, ne mesurait pas plus d’un mètre soixante et devait avoir, quoi, quatorze ans. On autorisait les gamins dans ce genre de réceptions? Le niveau n’était vraiment plus ce qu’il était. Que ses parents n’aillent pas ensuite se plaindre lorsque leur petite miss frangette finira abonnée à une séance hebdomadaire de papotage désespéré avec un psy. Le jour ou j’ai prit un banc de baleine pour un cactus dans une œuvre exposée au MET. Ça a changé ma vie. Et patati et patata. lui-même déjà était à la limite de la crise d’apoplexie. Du moins, si il avait connu la définition de la dite crise…
De toutes manière son regard effronté de petite fille gâtée ne présageait rien de bon. On ne pouvait décidemment plus trouver de quoi s’occuper à New York. Que fichait-il ici déjà? Ah, oui, l’exposition. Heureusement que les étudiants de Yale avaient un week end spécial « Thanksgiving ou le séjour du bonheur familial »

Et c’est là que son regard croisa celui, jusque là inexpressif de la fillette. Regard qui venait de s’écarter de manière assez cocasse. Un coup d’œil dans la direction qui semblait l’intéresser, un moment de doute, et ensuite, une question poignante et terriblement intrigante.
Pourquoi la main avait-elle tendance à agripper les choses par réflexe?

Ainsi, avant même qu’il ait eu le temps de dire métempsychose (il devrait sérieusement y songer d’ailleurs), il se retrouvai avec un verre en main, l’esprit encombrée d’une phrase quelque peu énigmatique, et, quelques secondes plus tard, en train de se faire sermonner par un vieil homme qui lorgnait sur les deux verres qu’il tenait en main sans même comprendre pourquoi. Ni comment.

Sale petite garce.

_ J’imagine que ça fait partie de l’effet de style

Marmonna-t-il en guise de réponse, l’esprit pas vraiment vif, ni même très habitué inventer quelque chose de plausible dans les situations d’urgence. Parce qu’habituellement, il se faisait la malle au lieu d’être la victime d’un esprit juvénile capable sans doute de concurrencer les pires maîtres de la mafia.
Enfin, quand même pas, c’était une gamine, ne l’oublions pas.

L’accuser aurait été vain. Elle était déjà trop loin, elle avait trop innocente, et il allait surtout passer pour un crétin de première. Bordel, si ses parents apprenaient cet incident, il était bon pour l’exile au pôle nord.

Cinq, dix, quinze, vingt, vingt-cinq secondes, à blablater pour sa défense, alors qu’intérieurement il était déjà en train de songer à une vengeance potentielle, histoire que le crime de cette petite peste ne reste pas impuni. Il se sentait l’âme d’un justicier au service de sa propre personne.

Enfin, il était libre. Le vieux avait eu un appel privé, il devait fuir immédiatement. L’autre avait tendu le point vers lui avec l’air d’un acteur de vieux film et avait crié alors : « tu ne t’en tireras pas comme ça! ». Ou peut-être était-ce une hallucination.

Il devait se tirer d’ici à présent. En fait non, la vengeance, à ne pas oublier.

Il se dirigea vers le bar, l’air quelque peu meurtrier, avec l’envie dévorante de la tirer vers l’extérieur des lieux et de lui montrer comment il traitait les pestes dans son genre. Mais non. Elle aurait été capable de crier.

Arrêté à distance de miss frangette, l’esprit toujours actif, une idée lui vint lorsque son regard croisa celui d’un type boutonneux accoudé au bar non loin d’elle, et qui semblait la dévorer pensivement des yeux. Un amateur de chair fraîche?

Deux pas de plus, et il y était :

_ Je ne voudrait pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais la jeune fille brune m’a chargé de vous dire qu’elle vous trouvait très a son goût.

Emmerdes en perspectives? Ça n’était plus son problème. Et l’autre, de rougir et de se diriger vers elle d’un pas conquérant.

Il était tant qu’il sorte, son besoin de nicotine devenait quelque peu dévorant.
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MessageSujet: Re: Paradisiac Tango [Cicely]   Paradisiac Tango [Cicely] Icon_minitime

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