Noël préventif, suicide prévisible |PV|

Il y avait en ce bas monde des lieux détestables aux couleurs du paradis. Barney’s en était l’exemple parfait. Là bas, tout n’était que paillettes, projecteurs géants, lumières et décorations époustouflantes. Pourtant, à cet instant précis, au milieu de tout ce joyeux bordel qui préfigurait les fêtes de fin d’année, une personne aurait préféré être à un brunch de cannibales. Une petite forme indistincte dans la masse des consommateurs forcenés, dont il émanait pourtant une sombre aura de rage. Le dos bien droit, regardant devant elle, l’adolescente portait dans ses mains un large sac contenant… son uniforme. Tendue, elle déglutit. Cette journée, et celles qui allaient suivre, seraient un enfer. Mais c’était ça, ou le centre de réinsertion sociale. Peut-être que cette fois, elle avait un peu dépassé les bornes, après tout…
Revenons une semaine plus tôt : une fête sympathique, de l’alcool de bonne qualité, de la musique désespérément banale, quelques petites choses en plus qu’il serait inutile d’énumérer. Sacrée soirée. Du moins, pour ce qu’elle se souvenait. Vagues réminiscences d’un type un peu lourd qu’elle avait du presque griffer pour qu’il la laisse tranquille, suivi de discussion animée sur ce monde ô combien pourri. Dans ces moments-là, on est toujours persuadé d’avoir raison. En temps normal pourtant, elle ne se laissait jamais entraîner dans des activités de « groupe » ; entendez par là que suivre bêtement par esprit de conservation lui semblait parfaitement stupide. Cette soirée-là pourtant, elle suivit. L’alcool et autres substances n’aidant pas, elle se laissa même un peu échauffer par la colère ambiante. Après tout, c’était plutôt marrant de ne pas avoir l’air vaguement morte, pour une fois.
Je pourrais lui trouver des dizaines d’excuses. Ses parents qui avaient refais une crise de christianite aigue, son frère obsédé par ses photos d’inconnues, la fac de plus en plus inintéressante… en vérité, elle avait juste envie de s’amuser. Il était pourtant difficile d’arriver aux distractions sadiques de la fratrie Jeckyll, mais cette soirée s’annonçait au moins autant mesquine. Un petit groupe dont elle faisait partie sortit, fit un petit tour en voiture et finit par s’arrêter dans le quartier le plus huppé qui existe dans le coin. On sort tranquillement, rôde autour de la ravissante Porsche flambant neuve qui trône devant la maison. Un type sort une batte, fait mine de vouloir casser le pare-brise mais s’arrête au dernier moment. « Ils n’iraient pas jusque là, quand même » Bande de petits joueurs… finalement, elle n’avait pas besoin d’être dans un groupe pour être folle.
Prendre la batte, c’était facile. Frapper la carrosserie, arranger le pare-brise, tout autant. Plutôt amusant, même. Après une dizaine de coup, elle s’arrête, sort de son délire, constate qu’ils la regardent tous avec des yeux de furet et que l’alarme de la voiture s’est déclenchée. Manque de bol. Ils commencent tous à partir… elle n’a jamais courut bien vite. Alors, forcément, quand les flics l’ont attrapé, elle n’était pas spécialement calme. Mordre les mains qui essayaient de l’attraper n’était peut-être pas une brillante idée, ni même le coup de pied… mais c’était instinctif, que voulez-vous.

Au vue de ces événements, vous comprenez que la justice fut plutôt clémente avec elle. Il faut dire que la juge avait eut du mal à croire que ce visage de porcelaine, ce corps maigrichon, ce regard de gamine malade, ait pu commettre tout ça. On l’avait forcément entraîné, drogué, manipulé.
Ce sera vingt heures de travail d’intérêt général.
Bah, pas si terrible. Nettoyer un parc avec des pinces en tenue ridicule, il y avait pire comme punition. On lui fit promettre de ne plus recommencer (elle prit sa voix la plus tremblante pour ça), on la laissa partir. Tout était allé si vite, et compte tenu de sa toute récente majorité, sa famille ne fut pas mise au courant. Quelque part, elle n’osa pas non plus aborder le sujet avec son frère. Inutile qu’il sache, après tout.
Et c’était aujourd’hui le grand jour, aujourd’hui qu’elle comprenait son erreur en ayant choisi les TIG. Il ne fallait pas nettoyer un parc, déblayer un terrain, aller tondre des gazons à la chaîne. Il ne s’agissait même pas de travailler dans un immonde refuge pour animaux ou de distribuer des bonbons… non, c’était bien pire.
Elle sortit des toilettes, après avoir passé son uniforme. Surtout, éviter toutes les surfaces réfléchissantes. Il était hors de question qu’elle se voit dans une tenue aussi… trop tard, le papier cadeau argenté qui recouvrait une partie du traîneau géant Père Noël lui renvoya son atroce reflet. Son corps maigrelet avait été affublé d’une tenue verdâtre et pelucheuse, bien trop moulante pour un elfe si vous voulez son avis, probablement une taille trop petite. Les petites bottines vertes en poil de lapin, c’était peut-être le pire. Non, le pire c’était ça… le truc sur sa tête. Des bois d’élan synthétiques, posés juste derrière sa frange parfaitement droite. Elle serra les dents, se forçant à ne pas faire une crise d’hystérie en plein centre commercial. Ce qui la rassurait, c’était de ne pas être la seule. Partout, du côté du stand du Papa Noël, s’activaient des elfes qui tiraient la tronche, reprenant un sourire hypocrite pour porter les enfants brailleurs jusqu’aux genoux de leur idole.

Barney’s avait voulu se la jouer avant-garde, faire venir noël avant l’heure… voilà le résultat : pas de personnels saisonniers, donc en embauche les innocents des TIG. Désespérée, elle réajusta ses bois d’élan avec dignité, tira sur la jupe (à bord imitation angora) décidément trop courte, pris sans un mot le faux cadeau qu’on lui tendait et partit le mettre dans le décor. C’est seulement alors que son regard se porta sur des souliers d’un égal ridicule au sien, tandis qu’elle se relevait. Ses yeux remontèrent au même rythme, mais inutile de regarder plus longtemps, elle connaissait déjà cette… chose.
Elle avait eut tort, les choses pouvaient être encore bien pire…
Dans le fond, quelque part, Simon et Garfunkel entamèrent paisiblement I am a rock.

Noël.. Noël.. Noël ! On est Samedi matin, c'est l'aube et il fait moins douze ! Sur la Ve Avenue tout le monde semblait s'activer, à croire que la population New-Yorkaise se dopait aux anxiolytique ! Tel un essaim d'abeille les gens remuaient leurs corps emmitouflé ridiculement dans des précieuses étoffes à 2000$ le mètre. Certains tenaient en leurs bras des paquet décorés de caribou et autres branche de houx. Le chaos causé dans le quartier par la mise en place des décoration de Noël, rappela rapidement à Kenzie Stewarts à quel point cette période de l'année lui filait de l'urticaire. A quel point tout dans noël l'agaçait, les gens, leurs sourires hypocrite, leurs pseudo BA qu'il renouvelé chaque an réglé comme du papier à musique. La Bonne Action consistait en général pour les moins téméraire à la signature d'un petit bout de papier rectangulaire, dont la somme serait aussitôt reversé à un organisme caritatif : children of the world, UICEF, Greenpeace. Peu importait en vérité, du moment que cela offraient à Jennifer, Collin, Jaden et tout les autres une bonne conscience pour les 365 jours à venir et surtout une précieuse déduction sur leurs prochaine déclaration d'impôt. Les plus téméraire allait même jusqu'à donner un peu de leurs précieux temps. Ils se rendaient trois jours par an voyez-vous, le 18, 20 et 23 décembre généralement à l' une de ces associations qui permettait au plus démunie d'avoir la chance de pouvoir dîner enfin comme tout le monde. Oui, enfin si on part du principe bien entendu que tout le monde s'offre un bol de soupe et non pas des huîtres, dinde et autres foie gras dont le prix au kg pourrait au passage nourrir pour le mois l'une de ces familles défavorisée comme on se l'aime à les appeler de ce côté du monde.

Kenzie franchissait la porte de chez Barneys moins en moins ravie tu meurs. Les mains dans les poches et la démarche terriblement nonchalante, elle regardait autour d'elle à la recherche de Paolo le petit farfadet aux oreilles pointu qui régissait tout ce bordel.
En fond sonore, une musique estival.. pitié tuez-là.. Une terrible envie de s'arracher d'ici en courant la titillait. Mais elle ne pouvait pas faire ça, si ? On pouvait à peine distinguer son visage, elle avait le menton blottie dans son écharpe vert émeraude et les cheveux rangé négligemment dans le ridicule bonnet qui allait de paire, quelques unes de ses mèches blondes tombant sur ses épaules. Fichu cheveux, il faudrait qu'elle pense à aller chez le coiffeur un de ces quatre. Elle passa devant l'un de ces espèces de grand père au ventre prépondérant dont l'une des caractéristiques essentiel était sa merveilleuse capacité à ne pas se souvenir à la lettre du prénom des enfants qui défilaient sur ses genoux. Il s'en foutait de toute manière de ces horribles gamins, lui tout ce qu'il voulait s'était son fichue chèque. Kenzie lui jeta un regard des moins amicales comme s'il avait s'agit d'un infâme criminel et passa son chemin. De toute manière, il n'y avait pas de doute pour elle, il était un usurpateur. Un pourri qui permettait de plus en plus chaque année de chasser la magie initial de noël à grand coup d'argument marketing et commercial.
Le vieux type qui n'était pas si vieux que ça dans le fond et dont la barbe tenait difficilement la regarda déconcerté. Allait-on assister à une mutinerie des lutins ??!

Lutin.. oui.. car ironie de la chose Kenzie se trouvait justement être un lutin du père noël. Kenzie Stewarts lutin du père noël qui l'eut cru. Demain tout les journaux en ferait le gros titre c'était certain, comment passer à côté d'un tel scoop ! En fait, tout s'expliquait à présent.. Elle n'avait jamais était à l'aise dans ce monde mais dans le fond elle n'était qu'un lutin égaré qui aujourd'hui reprenait la place qui lui devenait de droit. Place qui se trouvait au premier étages de chez barneys entre un cerf déportés du Canada et d'autres gamins alcoolique qui se retrouvait dans ce pétrin à cause d'une de leurs ultime connerie qui tout comme c'était le cas pour elle leurs avaient offert un joyeux passe pour le royaume du père noël. Ultime capharnaüm d'une vie merdique.

Stewarts c'est ça ?!

Kenzie se demandait d'où cette voix pouvait bien venir, elle regarda une demi seconde le cerf, un air définitivement perplexe sur le visage.
Ok, elle devenait cinglé, un cerf lui parlait. Disons que ce n'était pas comme si Key n'avait pas l'habitude d'entendre des voix, c'était juste qu'en général ce genre de chose ne se produisait pas à une heure aussi avancé dans la matiné et certainement pas lorsqu'elle était sobre de toute substance. En d'autre terme, avoir des hallucinations ne lui était jamais arrivée depuis qu'elle ne touchait plus à la drogue.

Stewaaaaaaaaaaartsss !!!! gromela Paolo-le-farfader- qui avait pas l'air d'humeur à s'amuser et qui pensait indéniablement qu'elle se payait sa tête. Mais elle ne se payait pas tête, n'est-ce pas ? Elle ne l'avait tout simplement pas vu ?

Tiens, toi la petite là ! Rappel-moi ton nom ? Stewarts, tu vas avec elle distribuer des tractes au rayon jouet pour signaler que la séance photo avec le père noël se déroulera au premier étage à partir de 13h...

Oh que Naan.. ! Pas elle, va te faire voir Paolo si tu crois une seule seconde que je vais faire équipe avec cette cinglée dépressive ! s'exclama Kenzie qui venait de reconnaître "la petite" en la personne d'ouvrer bien vos oreilles Cicely Jeckyll ! Cette horrible névrosé, soeur du psychotique numéro 1.

Kenzie jaugea la brunette puis leva les yeux au ciel.. Si elle avait été croyante, cela aurait été à ce moment précis qu'elle aurait imploré le plafond étoilé de strass de chez Barneys croyez-le !

Kenzie Stewarts avait des mollets moches, des jambes moches, des genoux moches, tout était moche. Et peut importait une vision objective de la chose, Cicely n’en démordrait pas. Kenzie Stewarts était la créature la plus abjecte jamais crée (après le Godzilla… juste après Godzilla), pour tout un tas de raisons que la petite sœur Jeckyll se remémora en un temps record. Toutes tenaient dans cette simple constatation « La guerre c’est la guerre ». Et ce, depuis longtemps. Eliott et Kenzie avaient déjà commencé qu’elle-même apprenait tout juste ce qu’était une frange. Et voilà que, dans cette journée déjà chaotique, la présence de cet être dénué de toute humanité au regard de l’adolescente, transformait le tout en véritable apocalypse. S’en était trop ! Qu’ils aillent tous se faire voir eux et leurs bons sentiments ! Elle allait tellement leur en faire baver qu’ils finiraient par la mettre en taule sans état d’âme et… c’était quoi ça ? Non pas ça, ça, le truc qui gesticulait non loin de là, rouge et brillant comme un petit lampion. Un lampion avec des cordes vocales extrêmement développées.
Il hurlait sur Stewarts. Ah ah la journée avait quand même ses petits rayons de soleil. Attentive à la scène, elle croisa les bras avec un petit sourire satisfait. Qu’est-ce qu’elle avait bien pu faire pour se retrouver dans cette galère ? Agression, vol, meurtre ? (Mémo personnel : appeler son frère pour vérifier qu’il est toujours en vie) Ou viol peut-être ? (Là encore : appeler son frère) Oui non parce que vous comprenez aussi, Cicely avait des tendances paranoïaques quasi-névrotiques. Ainsi donc, elle s’était persuadée au fil des années que Kenzie, enfin Stewarts la mécréante, en avait en fait après son frère. Je vous exposerais bien la théorie ici, mais elle est trop pointilleuse, compliquée… et ridicule, surtout. De toute manière, les coups de fil lui étaient interdits, donc elle ne pourrait appeler personne. Entre temps, Paolo avait décidé de faire une crise d’autorité.

_ Jeck…yll.

Sa gorge émit une vibration étrange, qui ressemblait à un sanglot mais n’en était pas un. Ajoutez à la surprise, le choc de comprendre lentement ce à quoi elle était condamnée. Elle allait répondre (avec calme, évidemment), lorsque quelqu’un la devança. Un quelqu’un qu’elle fusilla de son regard le plus glacial, plus pâle encore qu’à l’ordinaire. C’était déjà une chose qu’elle se permette de frapper et insulter son frère perpétuellement, s’en était une autre qu’elle ose dire ça devant tant de monde. Soyons honnêtes, Cicely se fichait éperdument des autres, mais une raison de plus de détester l’ennemi numéro un de la famille était toujours bonne à prendre.

_ La cinglée dépressive t’emmerde, boule d’hystérie toxico.

Elle s’attira un regard courroucé de Paolo. Il était grotesque. Mais pas assez encore pour lui arracher l’ombre d’un rictus. Avec Stewarts dans les parages, il ne fallait jamais baisser sa garde.

_ Jeckyll ! Encore une remarque de ce genre et vous passez dans mon bureau !

« Dans votre bureau, ou sous votre bureau ? » Rassurez-vous, elle garda cette remarque silencieuse, mais son regard en disait tout autant. Les mains à présent croisées derrière le dos, face à l’hystérique toxico prénommée, elle restait stoïque. Enfin presque. Dans le bas de ses reins, ses doigts se tortillaient frénétiquement, comme s’ils étaient en mal… d’étranglement. Mais Paolo leur glissaient déjà toute une pile de tractes dans les mains. La jeune femme fut bien obligée de les serrer contre elle, à la manière d’une petite fille pleurnicharde avec peluche en danger de mort, pour ne pas les faire tomber (vous savez comme il est désagréable de ramasser un papier par terre, et comme on finit immanquablement par se couper avec). Respire, reste digne, avance (et sois plus rapide que Stewarts !).

La petite jupe d’elfe flottant au rythme de ses pas saccadés, elle s’éloigna aussi sec, direction le rayon des jouets. Ça ressemblait à quoi ? Non, ne vous moquez pas, mais gamine le rayon des jouets ne l’avait guère intéressé. Elle préférait voguer vers l’étrange contrée du stand à poissons pour piquer des crevettes avec son frère. Oui, chacun ses hobbies… bref, elle finit par trouver le bon rayon. Des pas qu’elle qualifia forcément d’insupportables lui apprirent que l’autre n’était pas loin. Son âme sadique se réveilla, prête à nouveau combat, armé telle Athéna pour une bataille féroce. Un gamin passa à côté, elle l’attrapa par le bras.

_ Hé toi, le gnome.
_ Lâchez-moi !
_ Ce que j’ai dans les mains là, c’est des trucs pour étouffer les gosses qui crient. Quelque chose à dire ?
_ …
_ Bien.

Beaucoup se seraient laissé avoir par la frimousse larmoyante du futur dileur de drogue violent qu’elle venait d’attraper. Il fallait rester concentrer sur le bout de plan qui avait germé dans sa cervelle déjantée.

_ Tu voix la fille là-bas ? C’est la fille du père Noël. Si si tu peux me croire, je ne mens jamais.
_ Et qu’est-ce que ça peut me faire ?
(Attention : il est toujours puni par la loi de frapper, insulter, menacer ou maltraiter un enfant d’aucune manière que ce soit)
_ … Elle a un accès direct au hangar des cadeaux.
_ C’est pas vrai !
_ Bien sûr que si. Et si tu lui demandes, elle te donnera un cadeau, parce qu'elle est très gentille. Mais pour qu’elle accepte, il faut un code ; je vais te le donner, parce que je suis gentille aussi. ...Alors, avant de lui demander le cadeau, tu dois lui donner un coup de pied dans le tibia.
_ C’est où ça ?
_ On s’en fiche, tape et c’est tout.

Il commença à s’en aller. Mais, après quelques pas, se retourna, apparemment convaincu par la petite Jeckyll, un doigt sur les lèvres. A cet précis, pour la première fois depuis jamais, Cicely Jeckyll adora les enfants…

_ Je peux le dire à mes copains ?

Ses copains… ah, ils devaient être au moins une dizaine.
Satisfaite, elle prit une grande inspiration, ressera les tarcts contre sa poitrine, et regretta de ne pas avoir de pop-corns pour le spectacle.

D'accord autant se le dire : Paolo-le-farfadet n'a pas vraiment apprécié les familiarités que s'était octroyée :"La blondinett !"

Qu'on mette les choses au point JE suis le boss
notez bien qu'à ce moment il orientât son gros pouce dégoûtant vers son torse microscopique caché quelque part dans le fin fond de son pull en laine moche,
TOI et tout les autres vous bossez pour MOI ! Compris ? Kenzie ne pouvait pas s'empêcher de penser que ce pull était terriblement moche.. Pourtant ce n'était pas son genre d'émettre ce genre de jugements de valeur puérile et injustifié.. c'était plus du genre d'une Giulia Gattina ou d'une Olivia Waldorf.. mais moche, moche, moche c'était tout !
Paolo farfadet au pull ridicule donc continuait de gesticuler dans tout les sens en s'adressant à sa flopée de lutin : Émetteur - Information - Récepteur c'est pas compliqué ?!! Et il faisait de grand geste encore et encore à l'aide de ses petits bras musclés. Grand geste ridicule dont l'unique fonction était probablement d'illustrer son shéma narratif. Key eut un petit sourire amusé, son premier étalement de joie depuis son réveil. Le chef des mini pouces avait plus l'air d'un agent de la circulation en plein Grand Central qu'autre chose. Le reste de son discours fut perdue dans le grand espace ô combien merveilleux que constitué Barney en cette période de l'année. Personne ne l'écoutait plus. Il revînt avec deux grosses liasse de prospectus, il fourgua l'une dans les bras de Cicely et l'autre dans ceux de Kenzie.

HOP HOP HOP !!! Vous croyez peut-être que les lutins du père noël son payés à rien faaaaaire ?!!!!!

On est pas payé boss.. Un rappeur/hip-hopeur reconvertit, manifestement suicidaire s'était risqué à prononcer LA phrase de trop qui envoya le petit chef des farfadet droit dans une crise de démence hystérique.

Kenzie préféra d'étaler. Ce type n'avait pas l'air très très net. Un ex hors la loi névropathe aussi là à cause des TIG, elle en mettait sa main au feu. Tiens en parlant de névrotique.. dans la famille Jeckyll je demande la fille, quelle chance. Celle-ci était justement là postée devant elle. Kenzie eut vraiment du mal à se retenir de lui faire un croche pied à la sortie de l'escalator, mais il fallait qu'elle se montre mature. Elles étaient grande maintenant, n'est-ce pas ? Tu parles, c'était toujours la même rengaine ! Elle soupçonnait cette enragée de préparer un mauvais coup. Elle était comme son frère.. Tss une bande d'égarer du cerveau ! Une bande d'égarer du cerveau dont le destin était hélas allez savoir pourquoi étroitement lié au sien ! Une horrible conspiration.
On peut écrire toute une encyclopédie de coup fourrés en se basant uniquement sur les plan diabolique que se sont fait les trois gosses durant leur enfance : un best seller. En général, le combat était plein d'ingéniosité et s'ils avaient été alliés ils auraient été les maître ~~du monde~~ des cours de recrées. Mais les voir s'allier était une chose in-envisageable qui relevait de l'utopie, autant attendre de voir pousser des green apple sur la tête de Térence.

Kenzie qui guettait Cicely du coin de l'oeil pu constater qu'elle avait l'air en pleine conversation avec un gamin. Kenzie était-elle paranoïaque ? Légèrement.. Mais dupe elle ne serait pas ! JAMAIS ! La guerre n'avait pas de pose, le drapeau blanc n'existait pas et afin de ne pas avoir de mauvaise surprise de la part de cette peste Key alla se poster à un point opposé.
Un gamin venait d'arriver devant elle

T'es la fille du père noël hein ?! Key baissa la tête en direction du gnome qui tirait sur sa jupe verte à grelot.
Ouai.. c'est bon je le sais t'es la fille du père noël ! ajoutât-il l'air convaincue de sa connerie.
Pas taper Kenzie.. pas taper.. enfant = inoffensif../ animaux protégés. Elle plissa ses yeux l'air perplexe.. Par où commencer ?
Écoutes moi bien.. petit 1 : Ne t'avise plus jamais de tirer sur ce bout de tissus avec tes doigts pleine de morve veux-tu. Elle tira sur sa jupe pour la réajuster.
Petit 2 est-ce que j'ai l'air de ressembler à un vieux type obèse à la chevelure grisonnante ?? Je suis la fille du père fouettard et si..tu...

Haaaaan la saleté, il venait de lui foutre un coup de pied vous y croyez ?!
Kenzie se tourna aussitôt vers Cicely. C'était elle !!! Elle le savait c'était elle cette peste ! Ooh se servir d'un gamin pour arriver à ses fin, c'était...
Heey la fille du père noeeeeel ! crièrent une horde de petite chose hyperactive en se ruant autour d'elle
Les cadeaux ! Les cadeaux ! il lui flanquaient des tonnes de coup de pied.
Kenzie porta une main à sa bouche et siffla fortement histoire de mettre un peur d'ordre à toute cette anarchie ambiante. Il fallait stopper ces cinglés. Elle s'agenouilla faisant mine de relacer ses chaussures verte immonde.

Bon écoutez moi bien les gnomes je sais pas qu'est-ce que vous a dit cette horrible fille là bas, mais je sais que c'est elle ! C'est une sorcière folle tout droit échappée d'Azkaban, elle veut kidnappé le père noël et moi je suis la petite soeur de superman.. Cryptogirl.. Je parie qu'aucun de vous ne veux que le père noël ne soit enlevé n'est-ce pas ? Surtout pas avant qu'il ne vous ais remit vos super cadeau .. Les gosses où l'art de la manipulation bien agencée disponible dans toute les bonne librairie bientôt.
Donc j'ai un plan à vous suggérer, vous voyez ces cordes à sauter, vous en prenez tous une et vous allez ligoter la vilaine sorcière. N'écoutez pas ce qu'elle vous diras c'est un piège.. Vous l'accrocher sur ce traîneau là bas. Et après vous aurez tous la chance de faire une photo avec le papa noël, regardez j'ai plein de passe.. elle agitât sur leurs yeux emerveillée, la pile de prospectus dont elle devait se débarrasser le plus rapidement possible. Leurs bouchent dessinaient maintenant un "Ôooo" parfaitement circulaire.

Kenzie se délecta de ce spectacle perchée sur une rampe d'escalier. Voir Cicely assaillie par ce troupeau de gosse en furie qui lui tirait les cheveux.. C'était vachement bien de déléguer le travail, il faudrait qu'elle pense à féliciter la soeurett' Jeckyll à l'occasion pour cette merveilleuse idée. Délaissant sa distraction quelques seconde pour s'apercevoir que ses collants n'avaient pas su résister à l'assaut des démon en culotte courte, Kenzie se surprit à regretter l'absence d'Eliott.. Se débarasser de deux Jeckyll d'un seul coup cela aurait été nettement plus amusant ! Noël chez Barneys s'était peut être pas si mal dans le fond lorsqu'on reprenait les bonnes vieilles habitudes.
Oow.. Oow.. Lorsqu'elle releva la tête, elle s'aperçut à grand regret que l'autre ignarde au lieu d'être attachée comme prévu sur son char était entrain de venir dans sa direction, la jupe complètement froissée et la frange en bataille..
Hmm.. c'est par où déjà la sortie ? [/i]

[La Louchette Corp voudrait faire parvenir un message à mini-Jeckyll:

Noël préventif, suicide prévisible |PV| Ggelcv2

merci de votre attention ]

[Pour la dernière fois Louchette, Cicely n’est PAS une équipe de rugby ! --’’
Mais elle a entendu tes encouragements et en prend note...]

Elle s’amusait follement tout à coup. C’est vrai, il était si revigorant de voir ces chères têtes blondes courir avec joie vers l’objet de leur désir, avec de grands sourires émerveillés, prêts à tout pour montrer à quel point la naïveté pouvait être douloureuse… pour les autres. Ouh, ça c’était bien envoyé ! Le petit gnome semblait avoir des amis karatékas. Ces derniers s’en donnaient à cœurs joie sur les jambes de leur cible. Innocente cible source d’un regard noir que Cicely capta, bien évidemment, et auquel la demoiselle répondit par un engageant signe de la main, sourire béat de satisfaction à l’appui. Puisque jouer l’innocence était inutile, autant être parfaitement honnête et lui faire comprendre que oui, elle était responsable de la colonie de sangsues qui se défoulaient sur ses jambes en hurlant joyeusement. Une dizaine de gamins les séparaient l’une de l’autre, et il était terriblement agréable de voir comme la pauvre Kenzie essayait de se débattre pour se sortir de là, et accessoirement avancer vers la cadette Jeckyll. Oui, petit pas par petit pas, c’est ça, bonne fifille…
Ravie, elle applaudit même lorsqu’un gosse particulièrement baraqué frappa carrément sur les fesses de Kenzie, laquelle changea alors radicalement de méthode. Cicely stoppa son geste, réajusta les tracts contre elle, et une moue intriguée se peignit sur son visage pâle. Pensive, elle prit une mèche de cheveux entre le pouce et l’index, et la lissa lentement. Un truc clochait. Les gamins avaient arrêtés de hurler, et bien qu’elle ne puisse plus voir Kenzie, il lui semblait qu’elle n’était pas étalée sur le sol, sans connaissance, souffrant d’une commotion qui la transformerait en légume pour le restant de ses jours (on pouvait toujours rêver, hein). Un des gamins changea de place, et elle pu enfin voir l’horrible spectacle. Elle parlait ! Perfide et manipulatrice comme elle était, la toxicomane repentie n’aurait aucun mal à utiliser la méthode made in Cicely à ses propres fins démoniaques.

Ce qu’elle avait prédit quelques secondes plus tôt se produisit comme au ralenti. Lentement, le premier gamin tourna la tête vers elle… plus lentement encore, il sourire, dévoilant une rangée de dents tranchantes de carnivore en manque de violence. Et, comme une image ralenti trois fois, les autres suivirent le mouvement. A une cinquantaine de mètres de là, la cadette arqua un sourcil, lâcha ses cheveux, puis laissa percer le mauvais pressentiment qui la taraudait. Avant qu’elle ait pu dire « Kenzie doit mourir ! », quelque chose effleura ses chevilles. Ah, ça chatouillait dis donc, qu’est-ce que ces chers minis monstres avaient bien pu…

_ ... ! (elle aurait bien hurlé, mais un certain choque lui avait pour ainsi dire coupé... la respiration)

La corde à sauter s’était resserrée d’un mouvement sec autour de ses jambes, la faisant basculer. Dieu que ce carrelage pouvait être inconfortable. Ces gosses n’auraient pas eut besoin du moindre entraînement pour devenir des GI confirmés et conquérir un pays. Ils commençaient déjà à s’affairer autour d’elle… l’un d’eux osa même toucher sa frange ! C’était plus qu’elle ne pouvait en supporter. Plus même qu’elle n’avait jamais imaginé pouvoir en supporter de toute sa vie. Elle tendit la main, attrapa le premier qui passait à la gorge, se redressa… et resserra sa prise. Un glougloutement apeuré accueillit sa douce étreinte.

_ Le prochain qui m’approche, je le prends pour cogner sur celui-là !
(Quelques cordes à sauter inertes heurtèrent le sol. Son air d’enragée semblait faire son petit effet)
_ Aaaah la petite sœur de superman avait rai… BOOM

Ça, c’était un coup de poing. Au cas où vous vous poseriez la question, non elle n’avait jamais fait particulièrement aux droits de l’enfance. Le petit s’effondra, et au moment où la brunette pensait avoir gagné, ils commencèrent à la traîner sur le sol, par la corde à sauter qui lui liait les pieds. Aucun doute sur le fait que quelques uns des morveux étaient scouts, c’était du travail de pro. Elle se tortilla sur quelques mètres dans une position grotesque (n’oublions pas le détail de la jupe, n’est-ce pas), comprenant enfin qu’ils voulaient l’amener jusqu’au traîneau du… ah ça jamais ! Elle freina toute la manœuvre en s’agrippant à un stand de bonbons bios, pliant ensuite brusquement ses jambes. Ses ravisseurs miniatures tombèrent à renverse, elle se releva. Ça allait saigner… Elle en prit par le col, le rapprocha de son visage, plissant les yeux à la manière d’un tigre qui réfléchirait à la meilleure partie à dévorer en premier. C’est alors que :

_ Oh, elle a plein de passes aussi !

Hein ? Quoi ? Elle avait du rater un épisode ? Tous les gosses (ceux encore debout) se précipitèrent vers les tracts répandus au sol pendant la chute, apparemment ravis. Elle lâcha également la petite anguille qui se dandinait au bout de sa main et regarda, effaré, le spectacle de la future Amérique aliénée, à genoux par terre, ramassant des tracts débiles. C’est seulement alors, en particulier par la pensée de l’aliénation, qu’elle se souvient de l’autre. L’autre, qui devait en ce moment même… ah voilà, elle était là-haut, la petite dinde démoniaque !
Et elle devait être contente, hein, d’avoir réussi son coup. Pour l’avoir réussi… Cicely se précipita vers le premier escalator venu, en boitillant un peu, la jupe complètement froissée, ses collants agonisants, une corne d’élan de travers et… et… (oh, elle ne s’en rendait pas compte et c’était tant mieux, car il y avait fort à parier que sinon ça rage aurait été dévastatrice) sa frange irrémédiablement défaite. Ça partait dans tous les sens, elle avait l’air (et l’âme) d’une furie. Elle ne comptait pourtant pas détruire le monde pour l’instant, simplement une seule personne. Personne ? Non non, cette chose blondière en jupette suintant la drogue sous toutes ses formes n’était définitivement pas une personne.

Elle passa près d’un stand de noël, manque de s’étaler à cause de l’un des talons qui commençait à trembler d’une drôle de manière, et pris des armes… deux énormes sucre d’orge rouge et blanc, guère lourds, mais renforcés en barre de fer apparemment. Parfait pour un duel à mort. L’escalator la porta jusqu’au premier étage, tel l’escalier magique qui amenait le vaillant combattant jusqu’à l’arène. Kenzie était toujours là, sans doute toujours en train de réfléchir au meilleur moyen de se carapater de là le plus vite possible. Elle lança un des sucres d’orge aux pieds de Kenzie, brandit l’autre et hurla comme une hystérique :

_ En garde Stewarts ! Viens par là si t’as le cran, cocaïnomane du DIMANCHE !

Il lui sembla même que les baffles proches émirent le roulement de tambour qui précédait tout bon combat. D’un geste du sucre, elle invita donc la dite Stewarts à se saisir de son arme de duel. En fait, elle ne lui laissa pas vraiment le temps… les sucre étaient vraiment rembourrés de barres de fer, elle s’en rendit compte avec délice lorsque l’arme improvisée s’écrasa sur le ventre de Kenzie, et que la différence de résistance entre les deux fut éprouvée.

Nous en étions donc à :
Kenzie : 1 Cicely : 2 (mouhaha)

[Va te faire pendre Eliott. Au passage je m'excuse auprès des fan de Kenzie ce qui va suivre est très peu à hauteur snif]

Assise en haut de sa rampe d'escalier, tel cléopatre sur son trône, en partant du principe que cléopâtre ait été blonde et New Yorkaise et non pas brune et Egyptienne, (autant vous prévenir tout de suite du peu de vraisemblance de cette comparaison), miss Stewarts se réjouissait, mâchouillant un caramel mou, elle n'avait jamais ressentie de plus grand moment de satisfaction.

Vachii Jasper tire cha frange !! Yooouhoouu ! criat-elle à l'adresse d'un des garçons sous ses ordres. On ne lui avait jamais dit de ne pas parler la bouche pleine ? Rah.. Je vous jure.. Rolling Eyes

Tout ceci était vraiment du grand art, dommage qu'elle n'ait pas eut sa caméra pour pouvoir tout filmer. Ça aurait fait un très bon sujet pour le devoir qu'elle devait rendre avec cette Vanessa Abrams dont le thème récurrent mais non néanmoins grotesque était celui de la frénésie des fêtes de Noël.
Kenzie leva la tête et fixa longuement la boule noire qui se trouvait au dessus d'elle. Peut-être que les types de la sécurité après un ou deux verres de lait de poules (au rhum ?) dans le sang voudraient bien lui filer la cassette de vidéo surveillance. Et qu'elles pourraient incorporer cet épisode joyeux dans le docu..
Hmm... plus le temps de réfléchir à son devoir de ciné.
Notre lutin sauta rapidement de son perchoir, glissant hélas sur une voiture en bois qui trainait sur le sol à ses pieds. La disturb se retrouva fesse à terre, Cicely alias Pauvre Barge Aliénée : PBA se trouvant debout face à elle.. Elle était limite effrayante lorsqu'elle avait l'air méga en colère au contraire d'Eliott qui si vous voulez savoir la faisait nettement moins flippé.
Zut, il faudrait qu'elle aille voir ce psy de Yale à l'occasion et qu'elle lui explique le drame qu'était sa vie en précisant à quel point c'était lassant à la fin de foutre tout le monde en pétard.. PBA lui lança un sucre d'orge géant tout en s'écriant :

_ En garde Stewarts ! Viens par là si t’as le cran, cocaïnomane du DIMANCHE !

Kenzie regarda autour d'elle, hélas les possibilités de se faire la malle sans passer devant Cicely était très restreinte..

Heyy ! Retires-ça tout de suite Nymphomane en perdition ! Je ne me drogue plus si tu veux savoir d'abord !

Ca aussi c'était agaçant, est-ce qu'elle avait l'air d'une droguée bordel ? Bon certes.. elle avait l'air d'une droguée et était certainement la plus grande droguée que l'Uppert East Side n'ait jamais vu en ces murs mais tout de même.. Kenzie, secoua ses cheveux histoire d'enlever ces flocons de neige artificiel débiles qu'elle avait partout. Elle adressa un sourire à Cicely, vous savez ce genre de sourire nargeur et exaspérant..

Tu veux un caramel moue ?
Une diversion ? Où ça une diversion.. Elle tentât de se lever mais voilà qu'elle se prenait un énorme coup de sucre d'orge en plein dans la tête.

Aïe !!! Nan MAIS CA VA PAS ESPECE DE CINGLEE ??! Tu vas voir ce que tu vas voir, je vais te tuer pauvre assassine !

Kenzie tira de toute ses forces sur une corde devant elle, et vous savez à quoi était liée cette corde ?? A tout un tas de cadeau décoratif en polyesters qui se trouvait coincée dans un sac au dessus de leurs tête, notre disturb qui avait prévue son coup rampa rapidement sous une maison de poupée géante. Elle passa la tête à travers l'une des fenêtre mais ne vit pas Cicely.. Quoi ? Elle l'avait fait disparaître ? ET BOOM ! Quelques chose venait de cogner contre le toit de la maison, le tout agrémenter des insultes de la PBA hystérique. Key n'était pas vraiment sûre de la solidité de ce truc, qui risquait de s'écrouler sous les coups de l'autre dingue..

JECKYLL ! STEWARTS ! VOUS M'EXPLIQUEZ CE QUE C'EST QUE TOUT CE BORDEL NON D'UN CARIBOU ???...

Oooh... nan, pas lui.. Bon et si elle restait planquée dans la maison de poupée jusqu'à ce que le nain de jardin décampe.. peut-être pourrait-elle s'en sortir indemne.. Sauf qu'une fois sortie de là, une chose était certain elle allait tuer cette fille !
Quelques chose venait de craquer, Kenzie se retourna vers la porte de la maisonnette haute de 60 cm.. Hey.. mais..
Dégage de là Cicely, c'est MA maison de poupée.. va te planquer ailleurs perverse ! murmurât-elle à l'adresse de la dites perverses qui n'avait pas trouvée de meilleure idée que de venir se cacher ici.. Tss..