Gossip Girl
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 Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !}

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Melvin Jensen
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Melvin Jensen


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MessageSujet: Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !}   Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !} Icon_minitimeLun 12 Nov - 0:12

Essayez de tirer ce jeune suédois d'un sommeil profond, je vous assure que vous allez avoir le plus grand mal à atteindre votre but. Endormi comme une souche après une -légère- consommation de LSD la veille. Pendant une bonne partie de sa soirée, Melvin s'était cru dans le désert de Gobi, perdu au milieu de nulle part avec pour seul compagnon, un balai rouge et une casquette de l'équipe de baseball de New York. Et ça, c'était avant d'arriver sur une planète inconnue où le sol composé de compote ne cessait de bouger. En réalité, il avait fait le tour de Yale en poussant des cris de sauvage. Melvin pensait sérieusement à réduire sa consommation de LSD de toute façon, un buvard toutes les deux semaines, ça laissait des traces. Il lui arrivait de sortir des trucs dingues sans savoir pourquoi. Un de ses rares amis, étudiant en médecine, lui avait alors expliqué sur la drogue restait pendant six mois dans l'organisme. Imaginez un peu sa surprise quand Melvin apprit ça.
Le jeune suédois était donc allongé le long de son lit. Plus pour très longtemps puisque deux secondes plus tard, son réveil sonnait, il était huit heures. Melvin ouvrit un oeil puis l'autre. Il aimait bien ces quelques instants où il ne savait plus rien : son identité, l'endroit où il était.
Pour répondre à ses questions, j'affirme avec grande conviction que Melvin était un jeune étudiant suédois/américain en philosophie, récemment accepté à Yale. Pour la seconde interrogation, je précise qu'il était locataire d'un appartement sur le campus, seul. Inutile d'avoir un colocataire, il était persuadé que c'était une source d'ennuis (et il n'avait pas tort).
Partagez un espace confiné avec, au choix, une barbie aux lèvres glossisées gloussant pour un rien avec un sac Louis Vuitton ou bien un obsédé de l'ordinateur, avec lunettes à grosse monture, un vrai nerd. Et bon en mathématiques et aux échecs, faut pas oublier ce point important.

Dix minutes plus tard, Melvn sortait de la douche, pas encore tout à fait frais. Il soupira, il restera dans ce misérable état toute la journée, à moitié absent, la tête dans les nuages et les traits fatigués. Ou pas. Passant de la salle de bain à sa chambre, il attrapa le premier t-shirt qui lui tomba sous la main, ainsi que le reste des vêtements vitaux. Après avoir sauté dans ses Converses, il se pressa afin de ne pas arriver en retard en cours.
Quoi que, dix minutes de plus ou de moins, tel n'était pas le problème.
En plus, son professeur des deux premières heures avait pour projet de former des groupes de travail de trois élèves. Visualisez un peu l'horreur de Melvin, lui qui détestait entrer en contact avec le genre humain, être obligé de réfléchir avec deux individus inconnus ne l'enchantait vraiment pas. Du tout.
Bien, et si on prenait un café ?
Un léger sourire s'afficha sur les lèvres de Melvin, si on est en retard, autant le faire bien et confortablement... Passant devant un café, il s'installa au comptoir et attendit que le nain de serveur le voit. Ce qui prit assez longtemps à vrai dire.

On retrouve maintenant ce cher Melvin en train de courir à travers les couloirs du département de philosophie, cherchant désespérement l'amphi dans lequel il avait cours. Sacristi, un amphi ne pouvait pas disparaître de la surface de la Terre ?! On n'était pas à Poudlard mais à Yale.
Au comble du désespoir, le pauvre petit homme s'arrêta en plein milieu du couloir. Il releva alors la tête et là, ce fut la révélation du jour. Il s'approcha de la porte, l'ouvrit et se faufila discrètement le long de la dernière rangée de sièges, écrasant sacs et pieds au passage.
En revanche, il n'avait pas remarqué que l'amphi était en pleine agitation.

Vous ! entendit-il crier à son adresse. Il se retourna quasiment effrayé vers son interlocuteur, qui était tout simplement son professeur, un homme complètement cinglé de quarante ans, les cheveux grisonnants, la bouche déformée et les yeux sortant de leurs orbites naturellement. Pas de quoi paniquer.. Vous tombez à pique ! Vous faites équipe avec les deux jeunes hommes derrière moi.

Et c'était à ce moment là que Melvin étant supposé crier de joie ? Ce dernier préféra s'abstenir, jetant un coup d'oeil à ses coéquipiers. Il fallit s'évanouir. Dans la famille masculine de Yale, je voudrais le dandy narcissique et amoureux de sa personne. Gagné ! Tu peux rejouer. Eh bien... Dans la famille masculine de Yale, je voudrais le type qui ressemble à un camé et qui doit l'être. Oh bah c'est merveilleux !

Melvin soupira, la journée promettait d'être longue.
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Damon Flaherty
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MessageSujet: Re: Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !}   Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !} Icon_minitimeLun 12 Nov - 1:00

07h48. Damon Flaherty ouvrit ses lourdes paupières et jeta un coup d'oeil à son réveil, se félicitant lui même intérieurement de son record personnel. Il réajusta son T-shirt où était inscrit "Proud Sponsors Of Boredom" et attrapa sa "boitajoints" métallisée sur le rebord de sa table de nuit, ainsi que son exemplaire de "La phénoménologie de l'Esprit" de ce bon vieil Hegel, et une feuille de papier vierge. Son regard s'attarda un instant sur son colocataire et compatriote Jefferson McAllistair, dont la respiration et le petit filet de bave traduisaient un profond sommeil. Comme c'était mignon. Damon grimmaça en se rendant compte de la pensée qu'il venait d'avoir (à savoir trouver touchante la vision de Jefferson ensommeillé) et se dirigea vers la fenêtre, attrapant à la volée un vieux bout de sandwich au cheddar traînant par là. Ça ferait sûrement l'affaire pour un petit déjeuner. Il s'assit sur le rebord et alluma son premier joint de la journée, le meilleur dit on, tout en regardant la vue s'offrant à lui. Impossible pour lui de savoir s'il pleuvait ou non, quoi qu'il en soit, les toits, les routes semblaient humides.
Tout en tirant sur le sa cigarette d'Amsterdam, Damon, visiblement relativement inspiré, rédigeait une gribouille sur Hegel et sa phénoménologie, sa capacité à rendre compte sous forme conceptuelle de la réalité empirique et blablabla.
La masse endormie émit un grognement, Damon regarda son camarade de chambre sans doute importuné par la fenêtre grande ouverte et l'odeur de marijuana.

Par la petite culotte de sa majesté Jay, qu'est ce que tu fais encore couché? Tu ne louperais pas un captivant cours sur la phénoménologie, n'est ce pas?


Oui, les anglais aiment toujours faire des références aux sous vêtements de la famille royale (en fait j'en sais strictement rien, mais ça serait fichtrement cool quand même)

Et où se cache ton habituelle horde de strip teaseuses en devenir, qui par ailleurs se sont retrouvées inscrites en droit par le truchement de l'inadvertance?


Deuxième fait laissant Damon assez perplexe. Il s'était toujours demandé comment Jefferson faisait pour se taper autant de filles en un temps record, à vrai dire ça le dépassait. Damon avait certes son petit succès de son côté, à vrai dire, les filles avait qui il sortait généralement étaient tellement mal en point qu'elles auraient été incapable de faire la différence entre sa propre personne et un écureuil...
Mettant un point final à son chef d'oeuvre (sans doute sur le point de révolutionner le monde sclérosé de la philosophie n'attendant que Damon Flaherty, son messie) il descendit de son perchoir, allumant la chaîne hifi, qui cracha un morceau des Sex Pistols, "Pretty Vacant".
Good morning, Sir McAlister.
[Elipsons, elipsons xD ]
Une douche et des vêtements propres enfilés plus tard, nos deux philosophes se retrouvèrent dans l'amphi A400. Damon s'était finalement fait à l'idée qu'il allait bel et bien assister à un cours sur la phénoménologie, mais cela ne l'enchantait pas des masses. Il aurait très bien pu s'enfuir en courant, mais sa conscience vis à vis de Jefferson l'en empêchait. Oui, ne sous estimez pas l'influence du colocataire de Damon sur ce dernier.
C'est alors qu'apparut Jésus Botwin (oui, il s'appelait vraiment Jésus) alias le directeur du département de Philosophie de la prestigieuse université de Yale pointa un doigt terrifiant sur eux.

Vous tombez à pique ! Vous faites équipe avec les deux jeunes hommes derrière moi.


Damon darda un regard interrogatif vers le professeur, l'esprit quelque peu embrumé.

Et... et la phénoménologie alors?
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Jefferson Mc Alistair
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MessageSujet: Re: Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !}   Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !} Icon_minitimeLun 12 Nov - 13:38


Il était allongé dans un vert espace plein d’herbes, et de petits écureuils gambadants de droite et même de gauche en se tenant la main, gisant dans la même posture que le dormeur du val de Rimbaud, à l’exception près que le corps de Jefferson n’était pas abîmé de « deux trous rouges au coté droit », mais qu’au contraire, au mieux de sa forme, il était en train de… Compter les nuages aux formes diverses et variées, un sourire béat aux lèvres.
Telle était l’innocente vision d’un monde parfait pour Jefferson, un monde où chacun serait libre de compter les nuages sans être aveuglé par un soleil tapant, où tous les écureuils seraient en paix avec les humains, et où les oreillers du ciels auraient tous le visage de…

Hum. Attendez… Un vent glacial venait de pénétrer dans son petit univers tranquille, et les écureuils se mirent à déguerpir le plus rapidement du monde, chassés par un nuage de fumée nauséabond, ils fuyaient pour ne pas être touchés par cette masse impure.

«
Restez! » avait envie de crier le jeune britannique, dont l’univers commençait à fondre doucement tel un morceau de beurre dans une casserole. Mais déjà le monde réel commençait à les rattraper, lui et ses écureuils, tendit que la voix de son colocataire achevait de percer sa petite bulle de quiétude idéale.

Les premiers mots qu’entendit le jeune Mc Alistair en ce mardi de novembre achevèrent de le réveiller tout à fait : « phénoménologie », grands dieux, un cours qu’il n’aurait manqué pour rien au monde, d’autant plus que, contrairement à son colocataire, il avait mit le point final à son analyse de Hegel quelques jours plus tôt.

«
Ferme donc cette fenêtre, tu fais peur aux rongeurs » grommela-t-il, ne se laissant pas emporter par le flot de jurons qui aurait été de rigueur pour n’importe quel autre humain victime des réveils made in Flaherty land. Heureusement, son flegme naturel prenait effet dès le réveil, le jeune anglais n’étant pas vulgaire pour un sou, il n’avait eu qu’à penser à ses amis les écureuils pour prendre les choses du bon coté : le cours de phénoménologie n’était certes pas à manquer, car malgré son magnifique pouvoir de séduction, vivait toujours en lui son petit intello intérieur.

Intello, qui aurait sans doute lui aussi voulu dormir encore… Quelques minutes? Il se reglissa sous sa couverture, ne daignant pas répondre à la remarque de Damon, puisque lui-même se demandait à quel stade il était arrivé pour préférer la nature à une armée de sublimes étudiantes. Mais la réponse ne se présenta pas à lui, puisque son esprit embrumé fut à nouveau dérangé par ce qu’il appelait de la musique de sauvages.

A se demander comment nos deux expatriés faisaient pour cohabiter d’une manière aussi positive.

Contraint de se lever, il ne fut totalement opérationnel qu’une douche, une tasse de thé (sans sucre ni lait : le vrai thé se boit pur).

Et ils finirent par arriver en cours, dans cette salle où la plupart des étudiants se trouvaient depuis, quoi, vingt minutes? (non ils n’étaient pas si en retard que ça, voyons, c’était les autres qui faisaient du zèle).

Un sourire apparu sur ses lèvres au moment ou le professeur à la mine quelque peu fatiguée, ne leur laissa pas le temps de prendre place mais au contraire leur imposa leur nouvel équipier.

Tendit que Damon hasardait une question sur la phénoménologie, Jefferson, nullement déstabilisé par le fait qu’il avait passé une journée complète à rédiger son rapport à rendre (et qu’ils ne devraient sans doute pas rendre, du coup), demanda :

«
Si je puis me permettre professeur Botwin… Un équipier pourquoi? Non que je ne veuille pas travailler avec mon inconnu camarade, mais il serait plus à même de nous mettre au courant au préalable, non? »

Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle Jésus Botwin avait consacré sa vie à la philosophie plutôt qu’à l‘hôtellerie, comme le voulait tant son père : c’était pour éviter de devoir s’occuper de petits prétentieux pleins de frics à qui il enseignait chaque jour les bases du savoir vivre. Hélas.

Son visage prit une teinte rouge orangée, sans doute due à la consommation de pilules à base de béta-carotène songea Jay, et il se mit à vociférer un « Si vous et vos deux camarades aviez daigné nous faire grâce de votre présence à l’heure, vous auriez été au courant! Mais j’imagine que des emmerdeurs tels que vous se sentent au dessus de mes cours! » Il allait sans doute nous faire un infarctus, puisqu’il partit dans une quinte de toux des plus fameuses. Mais même Jay ne se sentit pas le courage de lui taper dans le dos. De toutes manières il reprit quelques secondes plus tard, d’une voix redevenue calme et quelque peu machiavélique.

«
Que pensez vous d’un devoir sur la profondeur de l’esprit féminin? Je veux le voir dans deux jours sur mon bureau à la première heure, monsieur je sais tout »

Dans deux jours, hein? Grands dieux.
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Melvin Jensen
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MessageSujet: Re: Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !}   Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !} Icon_minitimeLun 12 Nov - 20:23

Melvin était vernis. C'était le cas de le dire. Son immense effort du matin, à savoir se rendre en cours, n'était non pas PAS récompensé mais MAL récompensé. Non seulement il ne pourrait pas récupérer sa nuit en ce bon lundi matin (comme, un exemple au hasard, dormir pendant vingt minutes, se réveiller et finalement suivre le cours avec passion - ou faire semblant du moins) mais en plus, il serait obligé de collaborer avec deux individus inconnus dans sa base de données personnelle.
Il est temps d'agir mon grand. Peut-être pouvait-il essayer de soudoyer ce cher professeur Botwin afin de pouvoir travailler tout seul, quitte à y passer jour et nuit. Oh. Et puis, non. Toute expérience était bonne à prendre n'est-ce pas ? Peut-être que se mêler à la masse une seule fois pouvait être...coule ? On était censé réagir comme ça dans la société actuelle n'est-ce pas ? Avoir l'esprit ouvert, être open-minded pour parler en langage des jeunzs.
Quelle changement de comportement M'sieur Jensen, vous m'impressionnez.
Mais, peut-être que ses deux coéquipiers étaient des crétins, des idiots, des ignards, des fils à papa, des assistés de la société, des imbéciles, des débiles profonds et tout leurs synonymes.. Melvin resta sceptique quant à cette question. Il fallait vivre dangereusement.
Ou peut-être que, à défaut d'être des humains stupides, ils étaient de dangereux psychopathes, ce qui expliquerait le phénomène suivant : toutes les têtes étaient tournées vers les trois étudiants et le professeur. Melvin doutait vraiment que les éléments de la gente féminine étaient comme en extase devant leur professeur sénile. Par contre, le filet de bave pouvait s'expliquer par la présence d'individus comme les deux coéquipiers du jeune suédois qui, soit dit en passant, n'avaient pas remarqué quoi que ce soit, préférant plutôt interroger Botwin sur le programme du cours. Et se faire quaisment lyncher par ce dernier, ce qui faillit lui couter la vie d'ailleurs. Au revoir les heures passées à lire Kant, Platon et Nietzsche. Bonjour M'sieurs les vers de terre et cet abris en bois, plus communément appelé un cerceuil.

Oui bref, revenons à l'hypothèse des psychopathes, c'était fichtrement mieux que d'écouter Botwin s'exciter après les retardataires. Les parents suédois avaient bien répété à leur fils de ne jamais parler aux inconnus, quitte à lui faire peur et finir par le traumatiser avec des histoires horriblement gores. Comme cette petite fille à nattes qui avait accepté les trois carambars d'une vieille dame. Le soir même avant de manger, la gamine était morte empoisonée devant la télévision. Morale de cette histoire, il y en avait même trois : ne pas parler aux inconnus, ne pas grignoter entre les repas et ne pas toucher à ces inventions du diable que sont la télévision et les jeux-vidéos.
Comment être sûr que ces deux gringalets n'allaient pas genre le droguer (il pouvait le faire tout seul), l'empoisonner (il n'y tenait pas vraiment), le torturer (ça non plus à vrai dire) ou pire, le tuer (quoi que, ça aurait le mérite de faire plaisir à certaines personnes).

Que pensez vous d’un devoir sur la profondeur de l’esprit féminin? Je veux le voir dans deux jours sur mon bureau à la première heure, monsieur je sais tout.

Melvin écarquilla les yeux, essayant de comprendre ce qu'il se passait. Le problème avec Melvin, c'était qu'il était toujours perché ou dans les nuages, ce qui revenait finalement au même. Ses yeux firent des allers et retours entre Botwin et le plus grand de ses deux équipiers. Et justement, si la consigne était valable pour ce dernier, ça voulait dire que.. ça marchait aussi pour Melvin ? Ô que le monde est cruel.
A moins que ce soit une plaisanterie de la part de Botwin. Melvin attendit quelques instants pour voir si le vieux sénile allait se mettre à rire, fier de sa boutade. Rien. Juste un sourire machiavélique en fixant tour à tour le groupe-des-retardataires. C'est parfait écoute. On pouvait pas faire pire.
Melvin tomba des nues, ou du moins s'assit sur le premier siège à sa disposition. Bon, il n'était pas non plus effondré et n'allait pas se mettre à pleurer. Ils n'avaient plus six ans, ils étaient responsables ou étaient censés l'être, ce qui est presque la même chose. Etre ou paraître, c'était juste une question d'appareance.

Allez, allez, on se depêche, on se met au travail hurla Botwin, risquant une crise cardiaque, vous avez déjà perdu vingt deux minutes, à vous de les rattraper. Mais n'oubliez pas, dans deux jours conclua-t-il en hochant la tête, l'air sadique.

Melvin secoua la tête d'un air blasé, jusqu'où la bêtise humaine pouvait aller, ça pouvait faire peur. Il en profita pour jeter un coup d'oeil à ses nouveaux collaborateurs. Les dès étaient lancés.
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Damon Flaherty
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MessageSujet: Re: Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !}   Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !} Icon_minitimeJeu 15 Nov - 19:59

Un devoir commun sur la profondeur de l'esprit féminin... dépité, Damon froissa le pourtant si bien rédigé essai sur la phénoménologie de la perception avant de le lancer dans la poubelle située à l'entrée de l'amphi (à côté le tir, cela va sans dire).
Les trois philosophes se mirent rapidement d'accord sur le fait que plus vite cette tâche serait accomplie, mieux ce serait pour tout le monde. C'est donc d'un seul homme que dès la fin du cours, ils se dirigèrent vers la bibliothèque universitaire
Damon, la tête entre ses mains tentait tant bien que mal de rester concentré sur ce qu'il faisait, et de chercher la profondeur de l'esprit de Simone de Beauvoir, tandis que Jefferson et ce Melvin planchaient respectivement sur Anna Arrent et Olympe de Gouges.

Je pense sérieusement à la possibilité que Botwin ait voulu nous tester ou quoi... il doit s'imaginer qu'on est une bande de junkies inscrit à la fac par le truchement du hasard


Damon avait peut être un petit peu parlé à voix haute. Il leva la tête de son livre, devant le regard de ses deux collègues. Uh.

Ce que nous sommes pas... Sauf moi bien sûr...

Conclut-il en grommelant, replongeant dans "Le Deuxième Sexe" de sa pote Simone. "Il est très difficile à une femme d'agir en égale de l'homme tant que cette égalité n'est pas universellement reconnue et concrètement réalisée." Il se demanda si Simone et lui se seraient entendu s'ils avaient vécus à la même époque... et s'il avait su parler français bien entendu, mais la langue n'aurait pas posé énormément de problèmes, étant donné que Simone était intelligent, et qu'elle écrivait des lettres en anglais à son Nelson.
Jay ou Melvin avaient peut être dit quelque chose, Damon était trop occupé à révasser à propos de Simone de Beauvoir pour y prêter attention (oui, certains rêvent de Pamela Anderson ou Paris Hilton, Damon rêvait de Simone de Beauvoir, chacun son truc).

On ne naît pas femme, on le devient.


Cita Damon d'un air docte en fermant le livre d'un coup sec. Il jeta un coup d'oeil autour de lui, étant pour le moment incapable de voir autre chose que les séduisantes étudiantes en lettres sans doute très intelligentes qui auraient bien des choses à dire sur la profondeur de l'esprit féminin.
Il commença alors avec tourner son crayon à papier entre ses doigts tout en relisant ses notes. L'ensemble n'avait pas la cohérence qu'il aurait souhaité à la base. Il observa un instant ses camarades. Jefferson était concentré sur Anna Arrent, mais il semblait avoir du mal à camoufler une panne d'inspiration. Melvin Kant à lui (ahaha la blague *ZBAFFFF* bon ok, j'arrête) contemplait béatement un pot de fleurs. Certes.
Ils étaient à la bibliothèque depuis près de toris heures, Damon sentait le ras le bol approcher. Overdose de philosophie. Terrible. Sanglant.

Il aurait du nous donner une question encore plus vague... on a même pas de plan... il nous faudrait... un... un plan...


Damon laissa sa phrase en suspend. Les filles qu'il regardait du coin de l'oeil tout à l'heure étaient désormais en train de les reluquer ouvertement, des sourires innocents sur les lèvres. Comprennez, les éléments males se font rares en fac de lettres... Ses propres lèvres se fendirent en un petit sourire à l'adresse de ses collègues de travail. Et si les TP involvaient de vraies personnes de sexe féminin ayant le pouvoir de penser?
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Mister Mission
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MessageSujet: Re: Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !}   Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !} Icon_minitimeJeu 15 Nov - 22:04

Quel grand sage ce monsieur Botwin vous ne trouvez pas ? Si ce vieux fou avait su où ce devoir aller amener nos trois élèves, il se serait peut-être ravisé tout compte fait. Il ne voulait pas leur mort, hein ? Quoi que..

Entrons à présent dans la bibliothèque.. Chut.. Je vous rappel que c'est avant tout un lieu d'étude et de concentration.
Tic.. tic.. tic, chante la pendule. Des heures qu'il se trouvait ici. L'illumination ne semblait vraiment pas être au rendez-vous.

Mister Mission assis en haut de son étagère les observe comme toujours, il se met à bailler au corneille. Il s'ennuie.. Et quand Mister Mission s'ennuie c'est mauvais signe. Il veut jouer.

Tandis que Damon-jolie-coeur bat des cil d'un air débilement mièvre une main dans les cheveux. Jefferson Mc Alistair ne remarque quant à lui même pas la présence de cette brochette de jolie étudiantes en Lettre ! Diable serait-il devenu Gay ??!
C'est gossip girl qui tient un scoop.
Oh ! Mais attendez, ce petit nouveau Melvin vient de se lever. Où va t-il ? Le pot de fleur lui aurait-il offert les clés de l'esprit feminin ?
Mieux encore, il revient vers leur table avec une petite enveloppe rouge de la taille d'une carte de crédit.

Citation :
" La laideur et l'insanité de notre vie viennent du pouvoir qu'ont les femmes : ce n'est pas à la femme d'élever des revendications contre l'homme, mais à l'homme de s'émanciper de la femme. "

Rendez-vous au bas de la tour principal dans 5 minutes. Un téléphone sonnera, vous devrez y répondre. Là bas se trouveront des instructions précise! 5 minutes

Le téléphone sonne.. Une fois.. Deux fois.. Arriveront-ils à temps ?
Code:
-Okay bien joué.. Vous avez été rapide Jefferson. Très rapide. Comment vas miss abrams ?
- mais.. hum.. comment ?
- Pas de question. Où sont vos camarades ?
*Jefferson regarde autour de lui, croisan le regard des deux autres qui arrivaient en courant*. Après une seconde d'hésitation, il reprend :
-Ils sont avec moi..
-Bien, dites leurs de cesser de fumer tout et n'importe quoi, ils arriveront peut-être à être plus endurant. Il le faudra à l'avenir.. Dites à Melvin de regarder dans la poche arrière de son sac, il y trouvera une clé. Elle ouvre la voiture du président de l'université. Vous devrez prendre la Corvette C6 et vous rendre au 435 Liberty Road. Sur place une nouvelle enveloppe.. Vous aurez plus d'information sur notre identité au prochain lieu de rendez-vous.
Et au fait.. Jefferson François Rabellais à dit "ainsi sont toute femme, femme" avec ou sans cheveux.. Bip.. Bip
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Jefferson Mc Alistair
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MessageSujet: Re: Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !}   Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !} Icon_minitimeVen 16 Nov - 17:39


Deux jours seulement pour rendre un devoir? Non que ce soit impossible. A vrai dire, ç’aurait été tout à fait possible si le devoir en question aurait porté sur une matière simpliste, comme la physique, voire la biologie. Mais la philosophie était bien au dessus de tout ce qu’on l’on pouvait nommer de simpliste. Vous avez déjà vu un individu normalement constitué construire une dissertation de philosophie avec la seule aide de quelques formules et d’une calculatrice? Et bien non. Encore une fois, la question du pourquoi s’offrait à Mc Alistair : pourquoi avait-il choisi la philosophie? Mais cette question resterait encore une fois sans réponses, car le sujet de leur devoir venait de tomber. L’esprit féminin? Qui serait assez sensé pour aller s’aventurer dans les tréfonds de la chose la plus compliquée sur cette terre?
Mais il dû reconnaître avec un sourire des plus gênés, qu’ils n’avaient pas le choix, le professeur ayant déjà tourné les talons, se précipitant tel l’aigle sur sa proie, vers ses nouvelles victimes, un couple de petits intellos dont la seule apparence donnait envie de plonger la tête dans une bassine pleine de rinces doigts usagés.

Et ils n’avaient que deux jours? Un temps si limité pour un groupe de trois personnes signifiait qu’ils allaient devoir y passer pas mal de temps. Comment ça si il n’avait pas ouvert sa bouche pleine de dents ils n’en seraient pas là? De toutes manières, c’est que ça devait arriver. Son regard passa sur du prof qui s’éloignait à Damon, puis au type dont il ignorait le nom. Chose à laquelle il fallait remédier

«
Jefferson Mc Alistair. Mais tu peux m’appeler Jay »

Dit-il en tendant la main à son nouvel équipier, arborant son sourire le plus courtois. Voyons, un anglais digne de ce nom ne restait jamais bien longtemps dans l’anonymat.

Et c’est ainsi qu’ils se retrouvèrent dans la vaste bibliothèque de Yale, un espace immense, plein de livres et de…livres. En réalité, au bout de trois heures, tout ce dont Jefferson pouvait être sur, c’était qu’Hannah Arendt était loin d’être son type de femme, du moins physiquement, à en juger par le timbre à son effigie, trônant fièrement en page 307 d’une biographie étant consacrée à la philosophe allemande. Devant lui s’étalaient des notes à n’en plus finir, et qui l’emmenaient à une conclusion. « C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal », avait-elle dit. Et Jefferson était à deux doigts de penser qu’ils n’allaient pas y arriver, lui qui était pourtant de nature si optimiste. RIP Mc Alistair. Un regard lancé à Flaherty et à Jensen montrait qu’il n’était pas seul dans cet état. Mais attendez, pourquoi ce dernier se précipitait-il aussi rapidement derrière un vulgaire pot de fleur? Personne n’aurait songé à lui enseigner les bonnes manières?

Le suédois venait d’attraper une enveloppe caché dans l’objet de décoration d’intérieur dont le mauvais goût n’avait d’égal que le vert criant de sa matière plastique.
Les trois garçons se penchèrent au dessus de la petite enveloppe, leur esprit engourdi soudain plus alerte que jamais tendit que Melvin entreprenait de lire à voix basse (nous étions dans une bibliothèque, rappelons le), le contenu du message, qui, grands dieux, leur était personnellement adressé, chose qu’ils découvrirent après avoir du endurer une citation interminable de Tolstoï.


Conspiration dans l’air? Devaient-ils s’y rendre, ou alors tout simplement replonger dans leur devoir, pour ne pas gâcher une minutes des quelques 40 heures qui leur restaient?
L’un de ses camarades lâcha un «
Après tout, on a rien à perdre », et c’est ainsi que les garçons, glissant leurs notes en vrac dans leurs sacs sans prendre la peine de ranger la pile de livres amassée durant les heures passées, détalèrent de la bibliothèque comme si leur vie en dépendait, sous les regards courroucés des deux documentalistes à l’air revêches qui leurs hurlèrent des remarques concernant le parquet neuf et le fait qu’ils devaient ranger les ouvrages tirés des rayons.

Cinq minutes et une seconde plus tard, Jefferson Mc Alistair décrochait le combiné de cette machine antédiluvienne que l’on nommait plus communément une cabine téléphonique.

Après sa conversation on ne pouvait énigmatique avec l’inconnu cynique (IC) Jay garda quelques secondes le combiné contre son oreille, restant un tantinet perplexe quand à sa dernière phrase.
Son regard croisa alors celui de Melvin, et il se souvint alors des instructions :

«
Paraîtrait-il que tu possèderais une clé dans… heu… la poche arrière de ton sac. Quelqu’un saurait reconnaître une corvette C6? Les voitures américaines, c’est pas trop ma spécialité »

Pourquoi donc se laissait-il entraîner dans cette histoire, en laissant sans doute filer la note magnifique qu’il pourrait accrocher à son tableau de chasse des notes exemplaires? (oui car Jay collectionnait les tableaux de chasse)
Ce devait être la fatigue : un anglais ne se laissait jamais détourner du droit chemin.

D’ailleurs, lorsqu’ils arrivèrent devant ladite corvette, quelques scrupules commencèrent à envahir son jeune esprit fragile.
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Melvin Jensen
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MessageSujet: Re: Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !}   Drôle de soirée... {! mission Damon & Jefferson !} Icon_minitimeDim 18 Nov - 15:20

Ainsi donc, le trio se retrouva dans l'enceinte de la bibliothèque, à faire travailler leurs trois cerveaux afin d'avancer ce devoir sur la profondeur de l'esprit féminin. Autant dire que deux jours pour un sujet pareil, c'était du suicide. La tête des trois étudiants ne devaient vraiment pas revenir à Botwin pour qu'il use autant de machiavélisme.
Trois heures (oui, remarquez que tout va par trois depuis le début) passées assis sur une malheureuse chaise, à feuilleter divers ouvrages consacrés la française Olympe de Gouges. Autant dire que sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne commençait à lui sortir par les yeux et à provoquer une crise d'hystérie chez le pauvre Melvin qui relisait pour le cinquième fois l'article XVII... Sa concentration se fit étroite, vacilla et vint se poser sur un pot de fleurs. Il jeta un coup d'oeil à Jefferson et Damon, pour s'assurer qu'il n'était pas le seul à décrocher. Le menton dans la paume de la main, Melvin fixa la plante pendant cinq bonnes minutes. Non, le jeune homme n'était pas fanatique de la botanique mais ce pot de fleurs avait quelque chose de particulier. Non, ce n'était pas LE pot touché par le doigt de Dieu, ce n'était pas une prophétie ou autre envoyé de Dieu.
Néamoins, Melvin se décida à aller voir de plus près cette bizarrie de la nature. Et c'est à ce moment que l'on crie ALLELUIA. Peut-être pas ici, dans la bibliothèque, mais Melvin avait eu raison, une enveloppe pas plus grande que sa main était coincée dans le pot de fleurs. Il la tourna entre des doigts avant de retourner s'asseoir avec ses camarades. Tous penchés dessus, Melvin entreprit de la lire.

Cinq minutes plus tard, Damon et Melvin étaient en train de courir comme des dératés, tendant de suivre Jefferson qui était déjà à l'endroit qu'indiquait la lettre. Après avoir rangé en vrac leurs notes, ils s'étaient mis d'accord et partaient à l'aventure. Le jeune suédois ralentit le pas en voyant que Jefferson avait répondu au téléphone, ils étaient sauvés. Il arriva finalement à la hauteur du jeune anglais, qui semblait encore tout retourné.

Paraîtrait-il que tu possèderais une clé dans… heu… la poche arrière de ton sac. Quelqu’un saurait reconnaître une corvette C6? Les voitures américaines, c’est pas trop ma spécialité

Melvin fronça les sourcils. Qui aurait été mettre une clé dans son sac ? Plus étonnant encore, le jeune homme n'avait pratiquement pas lâché son sac depuis le début de la matinée, sans compter le fait qu'il fermait sa porte à double tour dès qu'il rentrait de ses cours. Ne nous posons pas de questions, la paranoia guettait les trois étudiants en philosophie. Jensen attrapa son sac et fouilla furtivement dans la poche arrirère. Ses doigts entrèrent en contact avec une matière dure et froide qui était inévitablement le Saint Graal. Un coup d'oeil plus tard, les trois garçons se mettaient en marche vers le parking des professeurs pour trouver la fameuse Corvette C6. Encore fallait-il savoir comment c'était. A part les taxis jaunes, Damon et Jefferson n'étaient pas connaisseurs. Melvin non plus, il n'avait jamais éprouvé une passion pour ce qui touchait la mécanique.
Ils firent donc le tour du parking, à la recherche du véhicule. Ca ne passa pas aperçu puisque que le gardien vint à eux après les avoir laissé cinq minutes inspecter les voitures.

_ Excusez-moi, mais je ne pense pas que vous soyez autorisés à mettre les pieds dans ce...

C'était prouvé, cette aventure n'allait leur apporter que des ennuis. Les yeux du suédois parcoururent la dernière rangée de voiture et tombèrent sur le derrière d'un engin rouge metalisé, tout droit sorti d'un film comme Fast and Furious. Une corvette C6. Melvin secoua les clés de la voiture sous le nez du gardien en indiquant le véhicule.

_ Mais... mais..

Avant qu'il n'ait pu ajouter quelque chose, nos trois jeunes gens courraient vers la corvette, s'engouffrant dedans, Melvin à la place du conducteur, Jefferson à ses côtés et Damon à l'arrière. Oui bon, maintenant ils devaient faire quoi ? Jefferson lui indiqua l'ultime information.

Direction Liberty Road...

Melvin mis le contact et avança prudemment vers la sortie du parking, sous le regard noir du gardien qui se demandait encore comment cette bande de mécréants avait réussi à garer leur joujou sur roues dans son espace.
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