Pour qui s'ennuie...

PPP Nombre de messages : 247 Age : 34 Date d'inscription : 04/02/2007

Une petite brunette trottait joyeusement dans l'épaisse couche de la neige de février, faisant voler sa crinière noire, tracant d'étranges signes dans la neige. Christianne était sortie une fois de plus profiter de la fraîcheur de l'air marin hivernal tellement revivifiant Tout sourire, elle s'arrêta en arrivant sur la plage blanche, sa respiration quelque peu accélerée par la petite trotte formait de petits nuages de vapeur blanche au sortir de ses lèvres. Debout au milieu de ses étranges dessins enneigés, elle observait le spectacle du paradis marin.
Au milieu des reflets des building d'acier et de verre, les bateaux de plaisance et de marchandises, de toutes tailles et de toutes formes, allaient et venaient comme dans un balai. C'était dans ces moments là qu'on retrouvait une Christianne presque gamine, s'émerveillant encore de la beauté toute relative d'un port urbain, ou d'une spirale dédoublée créée dans la neige lorsque la francaise tournait sur elle-même... Au fond elle se contentait de peu, une fois dans son élément.

Christianne regarda autour d'elle, ses dessin à peine nés étaient déjà enfouis sous la neige nouvelle. Elle éxécuta quelques déhanchés sensuels appris dans sa pré-adolescence, ses pieds suivant les hanches formants des arc-de-cercles, des courbes détachées, des spirales éclaboussées des rejets de l'eau cristalisée... Elle fit de nouveau une pause, reprenant son souffle, les floncons se déposant sur son visage et dans ses cheveux se transformant instantanément en perle d'eau.

Soudain, les crissements caractéristiques de la neige condensée sous des pas lui indiquèrent l'approche imminente de quelqu'un...

Ces pas, il s'agissaient de ceux beaucoup moins guillerets d'un certain Archibald, Nate de son prénom, qui était en pleine crise existentielle, chose rare, et dont la seule envie présentement, était qu’il se mette à pleuvoir, à venter, pour que le temps efface toute cette neige qui était,décidemment, beaucoup mieux attribuée aux jours heureux qu’aux moments de déprimes.

D’ailleurs, chose étrange, lorsqu’on avait comme qui dirait touché le fond, on souhaitait beaucoup plus que des choses négatives arrivent, histoire de nous conforter dans notre déprime, plutôt que des choses positives, pouvant faire de nous des êtres beaucoup plus heureux. Ce qui expliquait sans doute pourquoi les périodes de déprime duraient plus ou moins longtemps...

Sa déprime, il n’en connaissait pas la cause. Sans doute, en avait-elle vue la source depuis un certain site Internet, racontant à la population entière la façon dont il était passé pour un imbécile... Puisque sa copine avait passé apparemment de bons moments en compagnie d’un soi disant vieil ami...

Rares étaient les moments de déprime du jeune Archibald, mais lorsqu’ils étaient là, une seule solution; les joints. Vêtu d’un long manteau, une écharpe Ralf Lauren autour du cou enroulée jusqu’au nez, il était venu s’aventurer sur Conney Island histoire de regarder les attractions d’un oeil distrait, parce qu’il n’avait que ça à faire...

D’ailleurs, relevant la tête, il aperçu sur sa route, une fille brune qu’il ne se souvenait pas avoir déjà rencontrée, qui s’amusait à jouer dans la neige...

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Christianne s'était retournée vers lui, et pouvait à présent constater que bien que son visage était emprunt d'une certaine beauté, elle était en grande partie gâchée par un ar de déterré... De grands cernes bleues soulignaient ses yeux verts et son expression donnait l'impression que son visage mesurait 100 pieds de long...
Mais cela n'avait rien pour démoraliser Christianne, ni même la déstabiliser, elle passait un trop bon moment, et elle avait bien envie de voir à quoi ressemblait le visage du jeune homme éclairé par un peu de joie...
Le pied de la francaise s'envola lestement, balancant une flopée de neige au visage de l'américain...

_ Eh! Un sourire n'a jamais tué personne!dit-elle, ses yeux profonds brillants de malice. Elle était bien décidé à le sortir de son amorphie...

Reculant de quelques pas, surpris par la giclée de neige, résultat d'un geste spontané oh combien rare dans l'upper, Nate grimaça et marmonna un : "Nonmaiçavapas?" Dans son écharpe, presque effrayé par la bonne humeur qui se dégageait de la jeune fille.

Plongeant les mains dans ses poches, il hésita entre lui envoyer de la neige en retour, et continuer son chemin. D'ailleurs, l'envie de regarder les manèges se faisait de plus en plus pressante. Genre, comme si il se souciait des manèges...
A oui, fumer un joint...

Il farfouilla dans les poches de son Burton, et trouva un sachet d'herbe, se disant que la fille n'avait pas fait exprès de lui balancer cette neige. Tiens, il y avait un joint déjà roulé... Il le glissa entre ses lèvres, et se mit à la recherche de son briquet...

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Le sourire insolent de la jeune fille s'effaca lorsqu'il sortit son herbe... Evidemment, elle aurait dut s'en douter... Une tronche pareille ça pouvait n'être qu'un shooté... Bien que ça dénigrait vraiment son potentiel du point de vue de Christianne, il semblait vraiment mort... et Christianne n'aimait pas laissé les gens indifférent. Elle lui avait quand même flanquer toute une giclée de neige à la figure, et lui avait juste secouer légèrement la tête. Non... Peut-être était-il lent à la détente? Encore! Le pieds de la jeune fille vola de nouveau, un peu plus vite et un peu plus fort, le jeune homme ayant reculé de quleques pas. Mais c'est qu'elle avait de la force dans les jambes!^^

_Eh! J'ai dit qu'un sourire n'a jamais tu é personne! Regarde, j'te montre!

Et Chrsitianne de lui lancer un sourire irrésistible... avant de reprendre son air insolent et revêche.

Le pauvre Archibald, qui était décidemment une victime, et une victime pas encore stone de par le fait, allait répliquer lorsqu'il fut victime d'une nouvelle attaque de neige, qui fit tomber son joint dans la masse blanche, et eut tot fait de l'humidifier à fond.
Il l'avait regardé tomber, penaud, comme un petit garçon voyant sa glace tomber quelques secondes après qu'on la lui ait offerte, et relevait à présent les yeux vers la jeune fille, qui, non loin d'être contrite, confuse, voire désolée, lui sourit adorablement pendant l'espace de deux secondes, temps au bout duquel elle reprit son sourire narquois.

Nate, qui avait remis la main dans sa poche, décida que le moment était malvenu pour se fumer un joint, étant donné qu'il serait éternellement dérangé par la jeune fille, qui, à bien l'entendre, avait un léger accent -français, peut-être?

Et, comme tout homme digne de ce nom, répondant à l'éducation durement apportée par la parentelle, il décida de répondre à l'attaque, sans pour autant esquisser le moindre sourire...

Nate? Provoquateur? Qui l'eut cru?
Il s'accroupit, ramassant de ses mains gantées de cuir noir une épaisse masse de neige, qu'il entreprit de mettre en tas. Mais déjà, il se recevait une nouvelle masse de neige dans le visage, qui acheva de le mettre à terre.

Agacé, quoique beaucoup moins énervé qu'au début, il parvint tout de même à viser la jeune fille qu'il atteint au niveau du cou.

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Les yeux noir de Christianne flamboyèrent lorsqu'il s'abaissa. Elle était donc si inintéressante qu'il préférait fumé un joint complètement trempé. Elle inintéréssante ou lui déséspérement dépendant... Mais en réalité, ce n'était ni l'un ni l'autre.
Le jeune homme était désormais occupé à soigneusement rassembler de la neige en tas. Lentement... Bien trop lentement. Il n'avait pas eut le temps d'amasser deux poignées de neige que Christianne l'avait déjà mis à terre, un sourire satisfait et provocateur sur ses lèvres...

Mais lorsqu'il se redressa, il avait gardé ses deux poignées de neige aux mains et les lui lanca. A la vitesse de la lumière, la jeune brune évita la première, mais la seconde l'atteint à la nuque, ses longs cheveux noirs n'étaient pas assez épais pour empêcher la neige fondue de s'inflitrer dans son cou. La jeune francaise se retourna vers lui, son joli sourire avait fait place à un rictus rancunier.

Elle se rua sur lui, lui encoyant une quatrième volée de glace avant de se jeter sur lui. Le maintenant à terre, elle attrapait toute la neige qui se trouvait à portée de main et s'affairait à la lui mettre dans son écharpe, dans son manteau, sous son bonet. Elle était certainement très petite par rapport à lui, mais la force formidable de ses jambes procurée par l'experience de... hum, procurée par son experience empêchait le jeune homme de se relever. Elle débitait tout un tas de paroles francaises incopréhensibles , d'abord avec l'énergie de la vengeance, mais elle semblait rire à présent... tiens, et même chanter en même temps, mais son ton laissait deviner que ce n'était pas une chanson d'amour.

_C'est la lutteuuuuuuuh finaaaaaale...

[hj: dsl, c'est pas génial, mais c'est tout ce que j'arrive à faire pour l'instant..]

Nate avait comme qui dirait glissé sur une mauvaise pente. à savoir, qu'il aurait du se méfier avant de riposter.
Il était à présent sous la main de l'ennemie, qui lui avait sauté dessus plus vite qu'il aurait pu le dire, et se retrouva sous la jeune fille, ses longs cheveux bruns lui caressant le visage tandis qu'elle... Hum, qu'elle le remplissait littéralement de neige, par toutes les ouvertures possibles de sa propre personne.

Et malgré le fait que, lui, presque entraîneur de l'équipe de Lacrosse de Saint Jude, et accessoirement grand dadais au physique parfait, ne parvenait pas à la repousser, parce que 1: il ne voyait plus grand chose avec toute cette neige, sans compter les rayons du soleil perçant, et 2: il était tout simplement trop occupé à rire aux éclats.

Qui aurait donc pu penser qu'il passerait des larmes (ou presque) au rire d'un gamin de dix ans à cause d'une fille, (tiens, une française qui était comme qui dirait hargneuse, et baragoinait toute sorte de choses dont un chant... Qui avait tout du paillard) qu'il ne connaissait pas dix minutes plus tôt.

Mais enfin, toutes les bonnes choses ont une fin, il la repoussa donc sur le coté, lui tenant les poignets pour qu'elle cesse de le marteler de neige (il sentait le froid à travers tous ses pores à présent, la neige commençant à fondre lentement).

-"Bon, ça suffit, la française" grogna t-il, ne pouvant néanmoins se retenir d'afficher un immense sourire contrastant avec son humeur rogue. "On ne t'a jamais appris à ne pas agresser les inconnus?"

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Chris s'était laissée faire, pour le laisser soufflé un peu. Elle-même était asser essouflée, sa poitrine se soulevait et s'abaissait rapidement laissant s'échapper un fin filet de vapeur blanche de ses lèvres pâles. Il la maintenait immobile par les poignets, mais cette position d'inferiorité n'avait pas que des désavantages. En tout cas ce jeune homme avait une très jolie voix, bien qu'elle soit en partie gâchée par l'errouement caractéristique des trop grands fumeurs...

_Non, mes parents ne m'ont jamais appris à bien me tenir. Et ce n'est pas de ma faute si tu ne t'es pas présenté.

Hum... Bon, ce n'était pas tout à fait vrai. Mais galanterie oblige, les hommes d'abord! C'est bien connu!^^

Elle lui afficha un sourire ironique et malicieux, afin de ne pas perdre ce rire masculin qu'elle lui avait enfin soutiré. Ses longs cheveux noirs s'étalaient en rivière sur la neige blanche, rendant son visage aussi blanc que le paysage.

Nate lui lacha les poignets et roula sur le coté histoire de se remettre sur le dos.
Etre allongé sur la neige à Coney Island n'avait pas fait partie de ses plans initiaux, mais, de toutes manières, ça l'empechait de replonger dans la boule de déprime dans laquelle il était enfermé avant de se faire attaquer par la française. D'ailleurs, soit dit en passant, ça n'était pas tous les jours qu'Archibald s'amusait dans la neige... Du moins à New York. Et, tous deux, installés ainsi dans ce qui était certes, une zone d'attraction, devaient avoir l'air bien cocasse...Mais bon, il s'en fichait un peu. Ne pas penser, souvenons nous.

-"C'est pas de ma faute si je me suis fait agresser par une tigresse" répondit-il en tirant la langue, la tête toujours appuyé contre la neige, et le regard tourné vers le ciel bleu typique de ce genre de temps.

-"Reprenons depuis le début, donc: je m'appele Nate, et à qui ai-je l'honneur?"

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Lorsque le dénommé Nate l'avait lachée, elle s'était de suite relevée en chassant la neige de ses vêtements. Elle était déjà bien trempée, pas la peine de se mouiller encore plus en restant assise dans l'eau cristallisée. Ses longs cheveux noirs étaient aussi sopoudrés de neige en train de fondre, et la belle francaise secoua prestement sa crinière afin d'en chasser les gouttes d'eau. Au même moment, Nate la définit comme "tigresse"... Moui... Ca la définissait bien...

"Je m'appele Nate, et à qui ai-je l'honneur?"

Mmh... Et galant avec ça. Ce Nate lui plaisait bien...

_Tu as eut la malchance de tomber sur l'agent Luce, la malédiction des New-Yorkais...

En effet, elle en avait déjà croisés quelque uns, et ils en seraient sans doute insomniaques pour encore quelques mois... Les pauvres...

Galant, vous avez dit galant? Ne le dites surtout pas, ça signifierait que Nate, oui, le beau Nate Archibald, serait en train de succomber aux charmes français. Or, n’était-il pas en train de déprimer profondément pas plus tard que dix minutes plus tôt?

Heureusement, Nate n’était pas en train de penser, le froid du sol neigeux, sans compter de la neige dont il était littéralement fourré (un Snow Nate, vous connaissez?), l’empêchant de penser à autre chose qu’à la jeune fille avec laquelle il se trouvait.

Car Nate, en dehors de ses apparences premières de joueur de Lacrosse brillant par son physique de rêve (on ne se lassera jamais de le dire) était un homme faible, qui ne résistait que très rarement aux attaques d’une jolie jeune femme. Sauf, évidemment, lorsqu’Olivia était dans le coin, auquel cas, il avait SA jolie jeune femme à portée de lèvres.
Mais passons, n’est ce pas? La jeune femme s’était relevée, et Nate pensait à nouveau à fumer un joint, parce que « Life is drug and drug is Nate. »

Quoique la question qui le torturait d’autant plus était...

- « Malédiction? Et puis-je savoir pourquoi? Tu les as tous assommé de poudre blanche avant même de connaître leur prénom? Je ne serait donc pas ta seule victime? »

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Christianne leva ses beuax yeux noirs au ciel ennuagé. S'il était la seule victime?

_Oh non! Hélas pour eux! :xub:

Mais il était vrai que mise à part cette attaque surprise, Christianne s'était calmée depuis sa dernière escapade. Escapade d'envirgure d'ailleurs, investir, détruire et vidé de ses restes un appartement qui n'est même pas à vous, vous imaginez la chose. Ajoutez à cela un beau jeune francais, au caractère assortit et au charme légendaire de sa nation... Ca monte la barre un peu plus haut pour ces damoiseaux. Maintenant la Christianne ne voulait plus que de l'original dans son menu, et ce jeune Nate, bien qu'incroyablement bien répartis et au visage ravageur, et bien, ce jeune Nate ne la satisfaisait pas étrangement...

La jeune francaise commencait à grelotter dans ses vêtements mouillés. Si elle restait là trop longtemps, elle allait à coup sûr attrapé un rhume...

_Tu compte rester vautré là longtemps?demanda-t-elle en s'impatientant.

Soit il l'envoyait pettre et elle pourrait alors allerse changer la conscience tranquille (après tout, c'était elle qui l'avait attaquer), soit il se levait et au moins, marcher la réchaufferait un peu...

Donc cette jeune fille faisait dans le collectionnisme de NYorkais en série? Il fallait aussi dire qu’ils devaient être nombreux à ne pas résister à se sourire et à cet air innocent, ce qui était assez compréhensible... D’ailleurs, en y pensant, ils devaient être nombreux aussi ceux qui courraient après Olivia... Chose à laquelle on ne pensait pas toujours...

Mais passons, n’est ce pas? Tout ce qui comptait était cette neige fondant toujours dans son cou, le ciel au dessus de lui qui était symbole de l’infini, et tous ces trucs qu’ils apprenaient en cours, et qui, pouvaient parfois avoir du bon.
Il y avait aussi cette fille, dont étrangement il n’avait entendu parler, mais qui devait être nouvelle dans le coin, qui décidemment, attirait beaucoup ces temps ci...
Et puis, sans doute, en y pensant bien, s’avèrerait-elle être comme toutes les filles de l’upper: superficielle, maniaque, et accessoirement adepte du chardonnay. Et ça n’était pas le cas, ça le deviendrait bientôt, NY étant un moule à superficialité. Dieu qu’il réfléchissait lorsqu’il était en état de déprime...

Il s’assit au moment ou la jeune fille lui demanda si, il comptait rester là longtemps. Hé bien, ma chère, si ça permettait au temps de s’arrêter, voire d’appuyer sur rewind, oui, il resterait là. Mais c’était impossible, n’est ce pas?

Il se leva donc, son bonnet à la main, frissonnant légèrement, parce qu’il venait de sentir de la neige glisser de son cou pour descendre le long de sa colonne vertébrale...

- « Hé bien, maintenant que tu as mis à terre une nouvelle victime, tu pourrais, me faire la grâce de ton exotique présence, pour aller, disons, boire quelque chose de chaud, voire pouvoir ôter ces fripes humides, non? »

Les « fripes » que portaient Nate, devaient valoir quelques milliers de dollars, et ne remplissaient plus exactement leur tache de vêtements, à savoir le réchauffer. Et il aurait été incommodant qu’il tombe malade, puisqu’il avait un match la semaine suivante, et que l’équipe comptait sur lui, genre.

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« Hé bien, maintenant que tu as mis à terre une nouvelle victime, tu pourrais, me faire la grâce de ton exotique présence, pour aller, disons, boire quelque chose de chaud, voire pouvoir ôter ces fripes humides, non? »

Mmh... C'était une proposition? Les muscles de sportifs qui se promettaient sous ses vêtements mouillés ne lui faisaient ni chaud ni froid, mais ça lui semblait un moyen efficace de se changer les idées au moins...

_Et bien je te suggère un thé bien chaud et plus si inffinités...

Habituellement elle faisait des phrases bien plus longues et des sous-entendus bien plus subtils, déclenchant son puissant pouvoir de suggestion, mais en l'occurence, mouillée jusqu'aux os et glacée jusqu'à la moelle, ses dents qui claquaient l'empêchaient en majeure partie de parler... Oui, si on se rapelle un certain épisode à Barney's, on peut savoir que Christianne est du genre frileuse. Mais souvenons-nous d'oublier...

_Allez! En route mauvaise troupe!dit-elle en français, se retournant sans même attendre qu'il se soit redresser. Son corps gelé réclamait désespérélent de la chaleur.

« Et bien je te suggère un thé bien chaud et plus si affinités... » Ainsi avait répondu la demoiselle. Un thé chaud? Parfait. Enfin si on prenait en compte le fait que Nate ne buvait jamais de thé, mais préférait des boissons beaucoup plus... Alcoolisées? En tant qu’upper east sidien digne de ce nom, il ne se rappelait pas la dernière fois ou il avait bu un jus de fruit sans alcool, un soda sans alcool, un cocktail sans alcool, bref, une boisson sans alcool. Bien sur, il buvait de l’eau, lorsqu’il était sur le terrain de sport, mais alors, il avait genre, un joint dans le sang, et donc de quoi le booster au minimum. Au petit déjeuner? Hum, c’était vrai, il prenait du café, noir, sans sucre. Mais bon, au petit déjeuner il mangeait beaucoup plus qu’il ne buvait. Et d’ailleurs, étant donné que lorsqu’il n’avait pas cours, l’heure de son réveil ne permettant pas de petit déjeuner, parce que la cuisinière, refusait de lui en servir un. Du cou, il se retrouvait à manger quelque chose sur le pouce, genre, avec un verre de bière. Oui, la vie de Nate était comparable à celle du martyr... Pourquoi ne virait-il pas la cuisinière? Hum, hé bien, parce qu’elle travaillait pour les Archibald depuis bien avant sa naissance, et qu’elle était chargée de veiller aux valeurs énergétiques de chaque chose avalées par Nate -genre-, et qu’en l’occurrence, ce dernier n’avait pas vraiment son mot à dire la dedans. D’autant plus qu’elle faisait de délicieux muffins.

Mais passons. Puisqu’il avait toujours rêvé de découvrir l’environnement d’une française, et surtout parce qu’il n’avait rien d’autre à faire, et, qu’accessoirement, qu’il avait froid, il répondit d’un « ok » et sans comprendre ce qu’elle voulait dire par « Mauvaise troupe » la suivit, ce demandant ou elle les emmenait.

Parce qu’en effet, il ne connaissait du français que ce dont il avait appris en cours, et malgré le fait qu’il soit à moitié français (sa mère étant une princesse française, genre), il n’en comprenait pas vraiment tout.

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