Shopping peu commun

Après sa journée de cours pour le moins fatigante, Timothy décida de rentrer chez lui à pied. A l'heure du repas donc, il décommanda son major d'homme. Une fois les cours terminés à 16h, Timothy quitta le Lycée, son sac sur l'épaule et ses écouteurs aux oreilles. Il arpenta quelques rues et se dirigea vers Churchill Library, l'une des plus grandes librairies de la ville. Il rentra et se sentit désagréablement comme dans une bibliothèque. Il n'y avait pas un mot et les vendeurs et vendeuses ont plus l'air de portes de prison que d'aimables personnes pouvant vous aider. Timothy se hâte de quitter l'entrée pour se rendre vers le rayon des magazines. Cependant, il ne savait pas quoi prendre : des livres, des magazines ou les deux. Sans doute que Timothy ne sera pas choisir et prendra les deux lectures.

L'après midi était sur le point de s'achever, Constance Billard venait de libérer ses élèves. Sauf Giulia, elle avait le lycée dès la pause déjeuner. Et oui, Giulia n'était (et ne sera jamais) pas une intello de service. Néamoins, cette fois-ci, elle avait eu une bonne raison pour ne pas se rendre à ses derniers cours : la nouvelle collection printemps-été 2007 venait de sortir chez Barney's. Elle s'y était donc rendu en compagnie d'Olivia, Katy et Isabel, ses trois acolytes et avait dévalisé le magasin. Façon de parler bien sûr.

Les 4 filles s'étaient donc séparées quelques heures plus tard et Giulia s'était alors souvenue qu'elle avait quelques recherches à faire pour son cours de "Clothing & Design", c'était d'ailleurs le seul cours où vous pouviez la voir présente.

Elle se rendit donc à la Churchill Library. C'était rare qu'elle y mette les pieds mais il fallait faire des sacrifices quelques fois. Elle se dirigea vers le rayon qui l'interessait, à savoir "Art & Histoire de la Mode" où elle réussit à trouver quelques ouvrages interessants et qui lui seraient utiles. Ses recherches finies, elle en profita pour se diriger vers le rayon des magazines. Peut-être que quelques numéros de Glamour ou de Cosmopolitan avaient échoués ici qui sait ?

Les rayons de cette partie de la bibliotheque étaient déserts, seul un grand brun était présent. D'ailleurs son visage lui disait vaguement quelque chose. La jeune italienne l'avait certainement croisé à une des nombreuses fêtes. Ne lui en demandez pas plus. A ces fameuses fêtes, Giulia terminait souvent la soirée totalement ivre ou biendéfoncée ou alors avec une de ses dernieres conquetes, meême si en ce moment elle s'était un peu calmé. Giulia fixa le jeune homme encore quelques instants cherchant son prénom puis, au moment il releva la tête, la jeune femme se replongea, passionnée dans le numéro "Nos Amis les Chiens" qu'elle avait attrapé en vitesse pour ne pas avoir cruche et totalement acccro.

Timothy arriva devant le rayon des magazines, qui s’étendaient sur tout le mur du fond. Il y avait des magazines aussi divers que variés. On pouvait trouver des magazines pour les jeunes, des magazines de motos, de voitures, de mode, de musiques, d'animaux, les programmes télé ou encore des revues X.

Timothy hésita quelques secondes car il ne savait pas trop quoi prendre. Bien évidemment, il était tranquille car il n'y avait pas de vendeurs qui le surveillent pour voir ceux qu'il achète ou si il se contente de regarder. Timothy déteste ce genre de vendeurs d'ailleurs, même si il y a des risques qu'il soit mignon.

Il sentit une autre présence, comme si quelqu'un le regardait. Timothy tourna un peu les yeux et vit une jeune femme, portant des paquets, qui eux contiennent sans doutes possibles des vêtements. Timothy se souvient que les nouvelles collections du Printemps et de l'Eté arrivent en ce moment. Avoir une mère qui travaille pour l'un des plus grands magazines de mode du monde sert par moments.

D'ailleurs, Timothy dirigea son regard vers la partie mode et trouva rapidement ce fameux magazine, à savoir Vogue. Il y avait différentes éditions : américaine, anglaise, française, italienne ... Timothy observa les couvertures et finit par prendre l'édition américaine. Il venait de trouver son 1er achat et se dirigea vers une autre partie.

Plus, il se rapprocha de la jeune femme (dont le magazine faisait plus pitié qu'autre chose), plus Timothy se prenait la tête pour savoir qui elle est car il est sûr de l'avoir déjà vu quelques part, et pas une seule fois.

[La Churchill Library est une bibliothèque :wisling: :bgrin: ]

Giulia avait échappé de justesse à la honte de sa vie. Quoi que, la jeune italienne était ingenable, c'était un peu la version de Chuck Bass féminine. Oui c'était parfaitement ça, se montrer pour se faire remarquer, c'était leur devise commune. Mais Giulia n'aimait pas Chuck et Chuck n'aimait pas Giulia. Ca en restait là, ils étaient tous les deux insuportables et bien évidement, ne se supporter pas. Sinon, seulement avec de la drogue dans le sens. Bref Giulia s'aperçut un peu trop tard le genre du magazine qu'elle tenait entre ses mains. Elle le reposa donc avec un soupir de soulagement. "Nos Amis les Chiens", quel crétin aurait pu lire ça.

Le jeune homme s'approcha alors dans sa direction. Giulia eu alors un flash son prénom était..c'était.. Non non mais elle le savait. Nathan ? Maxime ? Jared ? Non non. Il la regarda alors, Giulia avait envie de relever les yeux vers lui avec un grand "Ouiiii ?" mais elle se retint, la bibliothécaire les regardant d'un mauvais oeil et Giulia avait vraiment besoin de ces bouquins. Elle s'éclairssit alors la gorge, elle le jaugea d'un coup d'oeil. Oui, sure et certaine, ils s'étaient déjà croisés.

Je peux t'aider ? fit-elle avec un espece de sourire forcé.

Timothy n'avait pas réalisé que Churchill Library était en fait une Bibliothèque. Pourtant, cet endroit avait tout d'un magasin. Il y avait des rayons de livres et de magazines et la réception avait tout des caisses, mais il doit surtout s'agir d'ordinateur qui enregistre les emprunts. Peut-être aussi qu'on donnait une fausse vision pour induire les gens en erreur ? Avec les stratégies pour vendre, on peut s'attendre à tout.

Timothy arriva devant le rayon des magazines de musique. Il en trouva quelqu’un comme par exemple Rolling Stones et ses éditions étrangères (françaises, anglaises, allemande ...). Il y avait par exemple QG. Timothy prit alors le magazine Rolling Stones avec quelqu'un qu'il ne connaît pas (encore) en couverture. Voici le second magazine qu'il va emprunter.

Finalement, la jeune femme de toute à l'heure vient lui parler. Au passage, elle avait reposée le magazine sur les chiens. En l'observant de plus près, des souvenirs de soirées, fêtes mais également de shopping revinrent à l'esprit de Timothy. Rachel ? Dannell ? Non, ce n'était pas son prénom.

La jeune femme rompit le silence en posant une question à Timothy. Ce dernier lui sourit naturellement mais trouvait son sourire bizarre. Il se demanda alors à qui il a affaire. Timothy répondit aussi :

Pour l'instant, non, je pense que je vais m'en sortir. Il regarda le rayon de magazine puis retourna son visage en disant Et toi, tu as besoin d'aide ou pas ?

<<Pour l'instant, non, je pense que je vais m'en sortir.>> Heumh, à priori le jeune homme n'avait pas compris le sens de la question de Giulia qui se voulait plutot ironique. Tant pis, au moins ça prouvait qu'il ne démarrait pas au quart de tour. La pensée fit sourire toute seule Giulia. <<Et toi, tu as besoin d'aide ou pas ?>>, la jeune femme le regarda en arquant un sourcil. L'aider à quoi ? Ce que les mecs pouvaient être.. Ah bien sûr. Il venait juste de retourner la question qu'il n'avait pas saisi. Giulia haussa les épaules comme si de rien n'était.

Non, ça va aller, t'inquiète pas pour moi. fit-elle en souriant légèrement. Elle trouva alors de l'oeil, le magazine qu'elle cherchait depuis deux minutes, un ancien nnuméro de CosmiGirl. Super. Elle le prit d'une main et reporta son attention sur le jeune homme.

Tu vas trouver ça lourd et complètement stupide comme approche, enfin pas comme approche te fais fais de fausses idées enfin tu m'as compris. Giulia s'arreta de parler, c'est quoi son problème ? Elle commençait à devenir comme, comme.. eww non. Elle tendit alors sa main à l'inconnu déjà croisé quelque part. Giulia, t'es pas nouveau ici je crois ? Enfin ton visage m'est familier. Tu es à St Jude non ?

Timothy n'allait pas se faire des soucis pour la jeune femme. Elle avait l'air suffisamment sûre d'elle mais aussi débrouillarde pour arriver à se débrouiller seule, sans l'aide de quelqu'un d'autre. Timothy l'observa quelques secondes, tenant ses magazines à la main.

Il commença alors à faire descendre son bras, tenant les magazines d'un seul bras. La jeune femme prit ensuite un magazine CosmiGirl. Timothy se dit alors que le nombre de magazine de mode sur Terre doit dépassé les milles, voir même les millions.

Ce genre de magazine parle en général de mode, de musique et autres conseils. Ceux qu'on peut appeler les trucs des filles. Pour les garçons, il y a les magazines de motos, de voiture ou encore avec certaines femmes portant des sous vêtements mouillés et se tenant dans des positions pour le moins affriolante. Cependant, Timothy n'est pas amateur de ce genre de magazine.

Timothy sortit de ses pensées lorsque la jeune femme commença à parler. Cette dernière faisait en sorte de ne pas donner des idées à double sens à Timothy. Ce dernier pensa qu'à force de parler, elle en faisait trop presque. Il secoua légèrement la tête et attendit la véritable question.

Apparemment, la jeune femme se posait les mêmes questions sur Timothy que lui même se posait au sujet de la jeune femme. Timothy saisit la main que la jeune femme lui tendait et la serra doucement mais pas non plus comme une chiffe molle. Puis, il la libéra et répondit :

En effet, je suis un élève de Saint Jude. Je suppose que toi, tu dois être à Constance. Sache en tout cas que moi aussi, j'ai l'impression de t'avoir déjà vu quelque part. Mais je ne sais plus où par contre.

<<En effet, je suis un élève de Saint Jude. Je suppose que toi, tu dois être à Constance. Sache en tout cas que moi aussi, j'ai l'impression de t'avoir déjà vu quelque part. Mais je ne sais plus où par contre.>>, bon, bonne chose, elle avait su se ratrapper. La soirée au Harrisson de la veille ainsi que la dizaine de verres de champagne n'avait pas été très bénéfique sur elle. Mais elle en gardait toute sa dignité.

Ok, donc je suis pas complètement folle fit-elle avec un léger rire, cherchant toujours dans ses pensées où elle l'avait vu. Puis un sorte d'illumination prit place dans son cerveau.

Ce n'est pas toi qui accompagnait Serena à la fête donnée pour... Oups, léger trou de mémoire, c'était pour quoi déjà cette soirée de charité ?... euh, la soirée organisé par la mère d'Olivia Warldof pour les sans abri vivant dans Central Park ?

Un bon point, malgrè sa consommation pas vraiment modérée de subtances illicites avec Anthony Advulsen et Charlie Dern, Giulia avait bien vu Serena au bras d'un grand brun, dans le même genre que celui qui se tenait devant elle. Son regard se posa alors sur les deux magazinesqu'il tenait dans ses bras, avec un sourcil arqué.

Tu lis Vogue ? demanda-t-elle d'une voix curieuse. C'est rare de nos jours conclua-t-elle avec un sourire. Puis un nouveau flash-back refit surface, non non, elle n'avait pas pris de coke ou dhéroine ou ce que vous voulez mais un souvenir fit son retour. En feuilletant un ancien numéro de Vogue elle était sur une photo de la rédactrice en chef avec son fils. Fils qui ressemblait exactement au jeune brun mais avec quelques années e, moins.

Tu fais parti de la famille de la rédactrice en chef ?

Non rassure toi, tu n'es pas complètement folle. Ou alors, on l'est tout les deux ... Pour se rattraper un peu, Timothy rajouta ensuite Enfin, tu serais folle et moi fou mais ce n'est pas le cas.

Timothy se retient de ne pas se frapper lui même tellement il avait l'air ridicule. Finalement, la jeune femme va finir par contre qu'en réalité Timothy est fou, tout simplement.

Lorsque la jeune inconnue se mit à parler, Timothy réfléchit à ses paroles. Il tenta de se souvenir de la dernière soirée où il avait été invité et où il était allé avec Serena. Timothy ne se souvenait pas du thème de la soirée également.

Si Timothy se rend dans ce genre de soirées, c'est pour différentes raisons. D'abord, parce que ça fait toujours bien d'être vu dans les soirées mondaines. Ensuite, parce qu'il remplace ses parents qui sont en voyage d'affaires constamment.

Timothy se souvient de la soirée que la mère de Olivia Warldof avait organisée la semaine dernière justement et où il était venu avec Serena. Cependant, au final, chacun est partis de son côté. Serena ayant certainement trouver un beau garçon et Timothy se souvient qu'il a (encore) finit dans le lit de Chuck Bass.

Oui, c'était moi. J'étais avec Serena à cette soirée dont le thème était tellement important que je ne m'en souviens même plus répondit Timothy avec un sourire. Tu dois être certainement amie avec Olivia, Kate et Isabel, je me trompe ?

La jeune femme face à Timothy avait en effet le physique et l'allure pour faire partie du groupe de Olivia qu'il s'amuse à surnommer les 4 Grâces : parfaites et belles par devant, mais superficielles et moqueuses par derrière.

Timothy baissa son regard sur l'exemplaire de Vogue qu'il avait en main. Depuis quelques années déjà, depuis qu'il s'intéresse à la mode et à la photo, Timothy achète souvent des magazines comme Vogue par exemple. Le fait que sa mère a un poste important dedans l'explique également.

Oui, je lis Vogue. J'aime bien ce magazine, il est intéressant. Ce n'est pas comme le magazine que la jeune femme avait en main toute à l'heure mais tout la monde à ses petites faiblesses comme on dit. Puis, Timothy hésita un peu à répondre. La jeune femme avait vu juste mais comment elle a fait. Oui, ma mère est la Rédactrice en Chef d'une rubrique.

<<Non rassure toi, tu n'es pas complètement folle. Ou alors, on l'est tout les deux ... Enfin, tu serais folle et moi fou mais ce n'est pas le cas.>>, la remarque, enfin déclaration de Tim, oui Giulia venait de se rappeler de son prénom, un grand exploit. B.A de la journée. Ridicule ? Oui mais ils étaient tous les deux dans le même cas. Giulia finit par retrouver son aisance habituelle. Oui c'était tellement plus facile d'aborder cetaines "connaissances" avec quelques grammes d'alcool ou drogue dans le sens. Ca enlevait toute la gêne possible. Tim répondit ensuite à sa question avec une certaine hésitaion. La mémoire de la jeune itelienne n'avait pas cafouillé cette fois-ci, pour le plus grand des bonheurs. <<Oui, c'était moi. J'étais avec Serena à cette soirée dont le thème était tellement important que je ne m'en souviens même plus. Tu dois être certainement amie avec Olivia, Kate et Isabel, je me trompe ?>>. Giulia hocha la tête. Liv', Katy et Isabel étaient ses meilleures amies même si elle ne voyait plus vraiment les deux dernières. A cause de tous ses cours séchés, elle ne voyait plus grand monde de Constance Billard excepté dans les soirées branchées auxquelles elle assistait très, voir trop, régulièrement. Bienvenue à New York.

Non, t'u as visé dans le mille. Ce sont mes meilleures amies.

Ou plutot ses 3 garces préférées. En effet, sa meilleure amie ayant décidé de quitter quelques temps l'Upper East Side, le monde des paillettes et des diamants. Mais elles s'entendait très bien toutes les 4, va sans dire.

Et je ne me trompe pas à mon tour, enfib d'après ce que l'on m'a dit, tu t'es tapé Chuck après cette fameuse soirée fit-elle avec un sourire. <<Oui, je lis Vogue. J'aime bien ce magazine, il est intéressant.>>, Giulia hocha à npouveau la tête. Je ne peux pas te contredire, Vogue est un magazine unique fit-elle avec un clin d'oeil.

Je m'en doutais, je vous aie souvent vus ensembles d'ailleurs.

Bien évidemment, Timothy pensait également que les 4 jeunes femmes réunies étaient également les pires garces de Constance Billard, mais aussi les filles les plus admirées du Lycée pour Filles.

C'est alors que le prénom de la jeune femme revient à l'esprit de Timothy. Elle avait un prénom un peu bizarre, enfin que Timothy n'avait jamais entendu avant. Giu ... Giulia ... Voilà, Timothy était sûr de ce prénom.

Chuck Bass ... répondit Timothy, un peu surpris que de pareilles informations circulent. Qui peut bien se taper ce pervers de Chuck ? On dit beaucoup de choses sur moi, dont je pense fausses.

Timothy espère que cette réponse suffit à décourager Giulia quelques temps au sujet de la liaison de Chuck et Timothy. Et pour répondre à cette question, Timothy se le tape bien Chuck. Finalement, la conversation revient sur Vogue.

C'est pour ça qu'il est aussi connu. Il y en a peu comme lui.

Ah ? Possible fit-elle en réponse à Tim. Sans doute chez Barney's, on y passe tout notre temps ou bien au Jackson Hole..enfin bref termina-t-elle en un sourire avant de regarder la bibliothecaire de la section "Magazines" qui leur adressait des regards noirs. Croyez-vous vraiment que quelques mots puissent nuire aux autres personnes présentes dans la salle ? Surtout quand il n'y personne d'autres qu'eux ?

Tim sembla surpris par la question sur Chcuk. Enfin pas question mais affirmation, Giulia en était sure et certaine. Mais à voir Tim, elle commença à penser que c'était faux. Néanmois, vu la surprise du jeune homme, on pouvait tout de même se poser certaines questions. Elle n'insista pas, de peur de le destabiliser. "Chacun son point faible" XD. <<C'est pour ça qu'il est aussi connu. Il y en a peu comme lui.>> Giulia comprit d'abord de travers ce que venait de dire Tim, pensant qu'il parlait toujours de Chuck. Puis elle s'aperçut que son regard était porté sur le numéro de Vogue qu'il tenait dans ses bras. Oups, elle avait failli faire une belle boulette en approuvant son idée.

Euh oui tu as raison mais Glamour et Cosmopolitan ne sont pas loin derrière..

Giulia jeta un coup d'oeil à la grosse horloge présente sur un des murs de la pièce. Déjà une heure qu'elle était à la Churchill Library. Elle posa ensuite son regard vers les livres qu'elle tenait dans ses bras puis regarda finalement Tim avec un léger sourire.

Excuse moi, mais je dois faire un saut chez Barney's. On se verra sans doute bientot.

Après un dernier coup d'oeil, elle tourna les talons et se dirigea d'un pas assuré vers l'endroit conçu pour l'emprunt des livres.

Oui, sans doute répondit Timothy, en sachant cependant qu'il a vu Olivia, Kate, Isabel et Giulia aux deux endroits que la jeune femme vient de citer. Après tout, quand on est populaire, on se doit de sortir pour être encore plus connus.

Heureusement, Giulia ne posa pas d'autres questions sur Chuck. Timothy n'a pas envie de parler de sa vie privée après tout. Si il a une liaison avec lui, ça le regarde que lui après tout. Les autres ne partagent pas son lit, enfin presque.

Oui, ils sont bien également. Enfin, il y a en a pleins qui sont bien : Vogue, Glamour, Cosmopolitain, Elle, Esquire ...

La conversation sur les magazines commençait un peu à lasser Timothy. Un peu ça va, mais dire la même : que ces magazines sont géniaux etc etc etc devient lassant. Peut-être que Giulia aussi s'en lasse. Pour ça qu'elle préfère partir.

Oui, à une prochaine fois.

Timothy se dirigea vers le rayon des livres alors que Giulia alla vers la zone d'enregistrement des emprunts. Timothy regarda alors quelques livres mais ne trouva rien d 'intéressant. En regardant l'heure sur son téléphone portable, il constata avec surprise qu'il est là depuis presque une heure. Finalement, il ne prit rien. Timothy reposa les magazines et sortit de la bibliothèque sans un mot aux employés.

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