Dans le hall [pv Gaby]

D'après l'horloge qui faisait face à Giulia, il était déjà 17 heures. Le temps avait défilé à une vitesse presque irréelle. C'était seulement son deuxième jour à Saint Bart, elle avait quitté ses parents en Italie pour pouvoir passer quelques jours ici, histoire de revoir ses amis et de passer le jour de l'an avec eux.

D'ailleurs, elle venait de rentrer à l'hotel dans le but de se préparer pour son rendez-vous avec un type qu'elle avait rencontré la veille à la plage, un certain Damon, qui vivait lui aussi à New York.

La jeune femme venait de pénétrer dans le hall de son hotel, elle avait retiré ses lunettes "mocuhes" signées Dior pour les mettre sur le haut de sa tête, politesse oblige. Le hall était bondée, décidement, Saint Bart était le lieu de rendez vous de tous les fils et filles à Papa, dont Giulia faisait si bien partie.

Elle se fraya un chemin parmis la foule, avec quelques pieds écrasés au passage dont celui d'une jeune fille, elle releva la tete pour s'excuser et tomba nez nez avec Gabrielle, une fille de Constance. Oubliant de s'excuser, un sourire hypocrite aux lèvres, Giulia la salua :

Tiens, Gaby, mais quelle bonne surprise ! Je savais pas que tu venais à Saint Bart pour passer tes vacances ?

Il était dix sept heures moins quelques poussières. Le hall était bondé comme pas possible. Gabrielle venait de quitter la chambre d'hotel en commun avec Kenzie et l'avait prévenue qu'elle allait se balader en compagnie de son appareil photo Nikon, et elle, encore pieds nus, lui avait dit "Rendez vous à l'Eden !" Et puis peut être, ou certainement, suivit d'autres choses, mais le vacarne du hall c'était chargé de terminer la phrase de Kenzie.

Du haut de l'escalier en marbre, elle ne pouvait même plus se prendre pour une princesse tellement le monde l'envahissait. Et puis voyant le monde qu'il y avait, CE genre de monde, elle eu bien envie de donner un grand coup de pied dedans. La plus part des femmes étaient blondes, pas toutes de nature bien sûr. Siliconé de la bouche aux seins, pour la plus part. Une légère envie de gerber prit Gabrielle. Descendant toujours les escaliers, les marches une par une. Hier elle s'était acheté un pantalon blanc, et l'avait mit pour l'occasion. Enfin quelle occasion, elle allait juste prendre des photos. Si elle trouvait quelques chose d'interressant à photographier, bien sûr, mais il faut dire que c'était très mal partie.

Et sans faire attention, une personne lui marcha sur le pied. Gabrielle allait dire que ce n'était pas grave. Mais une voix assez, comment dire, familière, la devança. Elle avait dû la reconnaitre, elle aussi, car elle ne s'excusa même pas. Et puis, un sourire des plus hypocrite aux lèvres, digne des filles de l'Upper les plus uppées.

"Hé bien, Giuila ! Moi non plus je ne savais pas que tu étais là, sache que sinon, je serais allée autre part. Dernièrement, je te corrigerai en disant quelle surprise ! Mais sur le mot bonne, en ce qui te concerne, tu sais très bien ce que j'en pense, ma chère Giuila."

Giulia ria intérieurement à la réponse de Gabrielle, après l'avoir laissé parler, Giulia lui souria encore plus machiavélique que le précédent :

Oh, vraiment désolée, la prochaine fois, je t'enverrai une carte. On sera sure de ne pas se rencontrer.

Giulia, gardant toujours son sourire, croisa les bras sur sa poitrine. Se retrouvait dans des situations comme celles-ci lui étaient familières puisqu'elle avait tendance à créer des problèmes là où il n'y en avait pas. Par exemple ici, pourquoi était-elle en train d'embeter cette pauvre petite Gabrielle Klein ? Rien, juste pour le plaisir.

Bonne surprise ? C'était juste pour être courtoise. Ne te fais pas d'idées.

Giulia continua de sourire, il était bientot 17h05, la situation était tellement amusante qu'elle s'autorisait à avoir quelques minutes de retard pour son prochain rendez-vous.

Tu es toute seule ?

Ce que cette fille pouvait l'énerver quand même. Gabrielle savait très bien que c'était le but rechercher, mais quand même dans le genre exaspérant. Enfin quoique, on arrive toujours à trouver pire la dedans. Elle jeta un coup d'oeil à l'horloge qui tronait à sa droite. Dix sept heures cinq, si il venait à faire trop noir pour prendre des photos, elle se vengerait. Mais, il faisait encore assez court, un jolie coucher de soleil allait ouvrir l'oeil dans environ cinq bonnes minutes, et donc Gabrielle ne rechigna pas. La foule ne cessait son vacarne et entourait les deux jeunes filles. Gabrielle détestait la foule encore plus qu'elle détestait Giuila. Cette pouf rousse comme elle l'avait dit devant Kenzie.

"En même temps, si on ne se rencontrait pas, qui me ferait chier plus que toi ?... Je ne fais pas d'idée la dessus, et heureusement pour moi d'ailleurs, sinon je devrai sérieusement m'inquièter pour ma santé psycologique."

Etait elle toute seul ? Ouah ! La bonne question. Contrairement à Giuila, Gabrielle n'aimait pas se promener en vacanes avec une dixaines de pseudos amis avec elle. Mais non, elle n'était pas toute seul. Quoique, pour l'instant, elle n'avait pas passer de grand moment avec la personne qui était sensé être dans sa chambre, enfin dans la même qu'elle.

"Non, je ne suis pas toute seul, mais je suppose que plus rien ne t'étonnes, Giuila, et toi, toujours avec ta bande de poufs, qui te ressemble, où à qui tu ressembles, comme deux gouttes d'eau ?"

La remarque de Gaby fit rire Giulia, en effet, notre chère pouf rousse XD avait le don de la mettre en pétard pour le moindre petit truc insignifiant. 17h10. L'italienne ne devrait plus s'attarder avec sa nouvelle victime, pour son plus grand malheur.

En effet, personne arrive à ma hauteur. Personne peut te mettre en rogne aussi vite que moi.

Giulia lui sourira, une fois de plus avec cette air hypocrite et hocha la tête à la question de Gaby.

Non, plus rien ne peut m'étonner, tu as bien raison. C'est même triste. Aussi triste que ce que tu viens de dire d'ailleurs. On est pas des colnes, on assume juste ce que l'on est.. On se prétend pas comme des pseudo artistes.

Giulia jetta un dernier coup d'oeil à l'horloge avant de reporter son attention sur Gaby, si elles continuaient ainsi, une des deux finiraient par tuer l'autre. Pas de boucherie, ni de meurtre. Elle eut alors un sourire machiavélique et déclara :

Bon, tu m'excuseras, j'ai quelque chose d'urgent à faire. Bye Gabrielle. On se reverra un de ses jours.

Elle appuya sur la fin de sa phrase, lui fit un sourire radieux et tourna les talons.

Comme un peu vexée mais toujours avec ce sourire hypocrite si upperient, Giulia lui répondit avec une légère impatiente. Gabrielle jeta vif un coup d'oeil à l'horloge. 17h10. A son plus bonheur, Giulia allait la laisser de sa compagnie si... Agréable, dira t'on.

"Hum... Aurais je touché une de tes cordes sensibles, ma chère Giulia ?"

Dit elle en un sourire, qui se voulu quelque peu hypocrite. Sûr, elle n'excellait pas Giulia dans ce genre de domaine. Mais elle ne se gachait pas la vie pour ça. Hum des clones ? Si en fait, c'était tout à fait ce que pensait Gabrielle. La concernée lui avait à priorie enlevé les mots de la bouche. Une pseudo artiste ? Pff et quand vous pensez que ça sort de la bouche du pouf rousse. Oh oh, mais attendez le meilleur : "On assume juste ce que l'ont ai..."

*C'est la pire connerie que j'ai jamais entendue...*

"Moui, salut Giulia... Oh non, ne parle pas de malheur !"

Dit elle tout en regardant par la bais vitrés qui tronait dans l'entré. Ca lui rappellait son chez sois. Et cette stupide déprime juste avant la fête de Vitalie. Fête dans laquel d'ailleurs elle n'avait fait qu'une très brêve apparition. Encore heureux. Les fêtes où l'ambiance n'est pas là quand elle arrive, elle n'aime pas trop ça. Déjà qu'elle ne rafole pas de ce genre de fête où c'est le nombre de personnes qui compte, mais si en plus il n'y a pas d'ambiance, c'est la cerise sur le gateaux. Expression que d'ailleurs elle n'apréciait pas vraiment. Le monde s'était enfin dissipé et un aperçu d'un jolie coucher de soleil était à l'horizon. Gabrielle quitta le hall à grand pas.

» Retrouvailles [pv avec Gaby]