Charly Benedicte

Prénom(s) et nom : Charly Marie Benedicte
Date de naissance, Age : 11 Septembre 1989, 18 ans
Sexe : Féminin
Etablissement : Yale, première année, section philosophie



Physique : Si à une époque la petite Charly n'était rien de plus qu'une rousse boutonneuse au regard toujours baissé, il n'en est plus rien aujourd'hui. Pas qu'elle regarde plus vers le ciel maintenant qu'avant, mais le fait d'avoir prit quelques centimètres l'ayant conduit à faire son mètre cinquante-sept ont déjà aidé : Pas trop grande, pas trop petite, ce qu'il faut pour paraître mignonne même si on a rien d'autre. Non pas qu'elle n'ait rien d'autre, gardez-vous loin de cette pensée même si elle n'a pas vraiment la beauté fière et classe d'une grande partie des filles de l'Upper East Side. En fait, on pourrait dire qu'elle fait penser à la liberté dès qu'on pose les yeux sur elle, une liberté un peu rêveuse et utopiste, mais une liberté quand même. Celle qu'on gagne quand on rêve, par exemple, ce rêve qui semble flotter à la naissance de son âme, dans ses yeux d'un gris pâle certis d'argent. Comme le regard d'une aveugle, mais de ces aveugles qui ne veulent pas regarder ce qu'il se passe devant eux volontairement plutôt que des autres. Disons qu'elle est jolie et que c'est ce qui compte derrière la superbe chevelure d'un roux flamboyant, cheveux fluides et lumineux exasperant par la cascade ondulée qui descend au milieu de son dos cambré. Le reste de sa personne, apparence en vérité légère et aérienne, est caractérisée par un visage enfantin à l'ovale légèrement arrondis et des lèvres pulpeuses au rose framboise légèrement brillant qui semblent contenir bien des promesses de volupté qu'elle cache derrière des vêtements larges. Mais de largeur, point de trop puisque son corps fin et délié est tout en douceur et en formes, parcourant la ligne d'un sein rond et ferme à la ligne droite d'un ventre plat. Une chance de pouvoir bénéficier de tous les produits destinés à l'élite, il faut bien l'avouer, et le résultat est parfois terrible lorsqu'on glisse sur des hanches généreuses et des cuisses fuselées avant de dévaler les jambes galbées de la jeune fille qui se trouvent si souvent voilées d'une jupe longue. Et bien et bien, serait-on trop pudique ? Ce serait trop beau pour que ça dure ici, même sans afficher plus que le visage. Il y a toujours quelqu'un dont l'envie est de souiller un ange.

Caractère : Et quel ange ! Voyez-vous ça ? Mademoiselle parle aux bouts de bois découpés. Un banc, oui, un banc... J'avais oublié que tout le monde n'a pas un dictionnaire comme livre de chevet; D'ailleurs, je vais vous rassurer en disant que ce n'est pas non plus le cas de la jeune Charly. C'est pire, puisque l'intelligence est naturelle chez elle, mais elle ne s'en vante pas de toute façon. Trop gentille. Trop timide. Pas assez de gens à qui parler de toute façon quand on observe bien. Charly est l'archétype même de la fille un peu naïve qui croirait volontier que vous savez voler si ça peut vous redonner le sourire, sans pour autant se rendre compte que le sourire est une moquerie envers elle ou bien un sale coup préparé en douce... Mieux vaut ne pas aborder le sujet. Pour tout dire, c'est simplement parce qu'elle veut aider tout le monde sans douter de leur bonne nature plus que d'autre chose, car pour elle sommeille toujours un coin de printemps même dans l'hiver. Et si vous ne le croyez pas, attendez-vous à la croiser en plein hiver en train de balayer la neige pour chercher des pousses rien que pour vous le prouver. Charly est d'une bonté incroyable, adorable et sans aucun doute attachante. Bon, elle n'a pas vraiment la féminité innée d'une Serena ni la sensualité naturelle que les rousses dégagent d'habitude, mais on peut aisément la choyer comme on aime une mère ou une petite soeur. Peut-être même pourrait-on l'aimer, juste parce qu'on a envie de la protéger. Et après tout, qui ne le voudrait pas, je vous le demande : Charly ne s'énerve jamais, ne crie jamais, ne dit jamais de mal de quiconque, et quant à frapper... Elle n'y a même jamais pensé. En somme, elle est la douceur incarnée, et si ça ne vous suffit pas... Elle n'est de toute façon pas du genre à changer ce point là juste pour s'amuser.



Origine / Nationalité : Franco-Anglaise
Localisation géographique : Campus de Yale, quoique Central Park soit l'endroit ou elle se trouve le plus souvent après l'université
Style d'habitation : Un "Petit" appartement sur le campus

Histoire : C'est par une journée pluvieuse que commence notre histoire. Oh, pardon. Son histoire; Celle de Mademoiselle Charly Marie Benedicte, deuxième enfant du Diplomate Christian Benedicte et, malheureusement, premier enfant féminin de la famille. Toutefois, rien ne pouvait enchanter plus que sa naissance le jeune couple de ses parents, et c'est avec une joie immense que Madame Any Clans-Benedicte paya une jolie infirmière pour que celle-ci nourrisse le joli poupon aux grands yeux bleus qu'était son adorable fille... Profitant de ce fait pour retourner dans sa paisible maison de campagne, très modestement aménagée comme le château d'un conte de fée pour dire la vérité. Le paquet, lui, fut renvoyé à la dame à peu près une semaine après, dans cette maison ou cette fois-ci se tenait déjà une nourrice pour l'acceuillir. C'est ainsi que commença la belle histoire de Charly, Princesse de son état mais semblant aussi transparente que l'était la boule de cristal de la vieille sorcière lorsqu'elle eut la vision de sa venue. Résumons les choses par "Il était une fois..." et n'en rajoutons pas au-delà de cette beauté déjà omniprésente.

Mais aurais-je omis la pomme empoisonnée qui vient toujours mettre une pause dans le bonheur d'une Princesse de conte de fée ? Cette dernière, représentant d'ailleurs le péché originel dont le serpent tenta Eve au jardin d'Eden, avait revêtu la forme d'une maladie cardiaque. Pour construire une vie dans son château, évitant les regards meurtriers et rares de sa mère aux ongles manucurés ainsi que la présence même d'un frère qui ne ressemblerait probablement jamais au Prince Charmant de quiconque, les choses ne furent pas faciles. Pas désirée, pas assez forte, pas assez belle, jeune... Et bien, jeune, Charly n'avait que l'argent. Et encore, de cet argent que l'on refuse de vous donner, qu'on agite sous votre nez pour se moquer de votre incompétence à en posséder par vous-même.

Les faces à faces avec la société renvoyaient l'image d'un couple parfait aux enfants parfaits qui, au lieu de venir aux réceptions, préféraient comme de bien entendu travailler pour un jour rattraper le prestige de leur parents. C'est comme un miroir : L'image renvoyée est dans un sens vraie, mais de l'autre elle ne peut être plus fausse puisqu'elle n'existe pas de manière tangible. Ou presque, assez de bonnes pensées.

Si durant ses premières années de vie la ravissante petite Charly reçut les cours de divers professeurs particuliers, ne sortant de ce fait quasiment jamais de sa chambre et n'ayant jamais vu une seule des fleurs superbes du jardin pourtant immense, les choses changèrent pourtant à l'entrée au... Lycée. Tard. Peut-être un peu trop tard en fait puisque la jeune fille à ce moment là ne savait pas du tout comment s'y prendre avec des gens, et encore plus avec des gens de son âge : Entre le silence, la timidité et la peur, rien ne peut réellement servir de bouclier. La première année se passa normalement, Charly se montrant parmis les meilleurs de sa propre classe, voir peut-être même de l'école, mais la deuxième année repassa en cours particuliers. Juste le temps de s'y faire et d'apprendre à se calmer, à ne pas paniquer... Quoique, si elle mourrait soudainement, ce n'était pas plus mal pour certains.

Il y eut ensuite la dernière année de lycée ou Charly passait la plupart de son temps à l'infirmerie, ne cessant pourtant pas de travailler même lorsqu'elle était forcée de rester couchée, puis vint l'université. C'était clair et net, sans appel : Ce serait Yale. De l'argent passa sous le bureau et l'affaire fut conclue malgré le fait que la jeune fille aurait put rentrer d'elle-même là-bas. Et à défaut d'argent, ce fut la peur qui fut échangée un soir pour qu'elle-même vive sur le campus, de préférence même le weekend; Là aussi, la chose fut conclue avec plus de peur pour Charly que pour quiconque d'autre. La section ? C'était un détail sans intérêt, quelque chose pour faire joli... Et ma foi, jouer les philosophes peut expliquer dans le futur le fait qu'on reste enfermé à longueur de temps, ce qui semble être une belle promesse d'avenir d'un père à sa fille pour le moment... Hum hum.

Elles sont belles les Cendrillons d'aujourd'hui.

Situation familiale : Fille de Christian Benedicte, diplomate Français, et d'Any Clans-Benedicte, femme au foyer anglaise, Charly possède une situation familiale tout à fait correcte. Bon, d'accord... Disons que la fortune familiale est largement correcte, faisant de sa situation quelque chose de concret, mais que la famille derrière fait mieux de garder sa face dans l'ombre : Entre un père toujours absent, une mère sans travail hormis celui de faire les boutiques et autres fantaisies du genre, ça commence plutôt pas mal. Rajoutez à cela un Lionel Benedicte, joli nom pour un frère de 24 ans qui consomme plus que de raison alcools et drogues, un Sam Benedicte, oncle qui n'a rien de bénit à courir tout ce qui possède deux jambes et même un chien, Teddy, qui ne doit pas savoir lui-même si il aime les gens ou pas... Oubliez le chien en fait, ça ne compte pas. Disons même que rien ne compte puisqu'on peut tout cacher derrière l'argent, d'accord ?

Rêves et ambitions pour l’avenir : Charly ne se permet pas de rêver, sa condition physique ne le lui permettant pas et à force de se faire répéter qu'elle mourra avant 20 ans. Soyez sérieux, voyons, elle-même n'est à Yale que pour avoir quelque chose à brandir sous le nez des gens qui sous-estimerons la fille du "grand" diplomate qu'est son père. Si ça ne tenait à rien d'autre, probable qu'elle aurait finit enfermée dans sa chambre à vie, puisque la meilleure solution aurait dût être sa non-existence. "Merci papa" qu'on dit.



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