Don't Knock [Libre]

Little Gossip.. Nombre de messages : 7 Age : 37 Date d'inscription : 16/11/2007

Aaron Rose arpentait Soho main dans les poches, la démarche vacillante. Il était genre 4h du mat'. En général les gens dorment à cette heure-ci mais en général seulement pas ici, pas à New-York City : la ville qui ne dort jamais.
Le moteur des voitures grondaient à n'en plus finir. D'un geste de la main, l'adolescent tripotait machinalement le capo du zipo qui se trouvait dans sa poche.
Vous .. znee zpouvéé paaas éteindreuh votree moteur espèce d'azassin de la planèteeee ! dit-il en s'adressant à un lampadaire.
Aaron était peut-être ivre mort, il n'en oubliait cependant pas son éternel côté écolo.
Trois travesti en costume PVC , strass et paillette passèrent devant lui. Le scrutant comme s'il avait s'agit d'un petit animal blessé qu'il fallait protéger. L'un d'entre eux, la plus grande s'arrêta une mine boudeuse agrémentant son visage à la peinture illusoire.

On mettra bien entendu cet accès d'élan affectif uniquement sur le compte de la loi qui condamne la "non assistance en personne en danger" si on part du principe evidemment qu'Aaron était petit un : à ce moment même menacé par son ami le lampadaire. Petit deux n'était pas un bellâtre à la chevelure parfaitement rebelle et au visage atrocement sexy.

Oochéri.. dis toutaa mama Sandy, quésseuh qui t'arriveeuh choupinou dit la grande rousse à l'accent brésilien en attrapant les deux joues du jeune homme qui se demandait sincèrement comment le lampadaire avait-il fait pour se transformer en une sorte de fée très.. comment dit-on déjà laide en brésilien ?

Quelle question. Pour comprendre ce qui l'avait mis dans un état pareil il fallait remonter le temps de quelques heures au moins. Nous sommes à Greenwitch village, quartier des hippies et autres artistes délurés. Aaron attend patiemment au bar sa petite amie. Leatitia, une fille merveilleuse. Une française au visage et au corps parfait qui, qui plus est et contrairement à ses petites amies occasionnelle est doté d'une intelligence particulièrement développé. Laetitia ou la perfection incarné derrière ce visage angélique et rieur. Laetitia le comprend voyez-vous, Laetitia à les mêmes rêves d'avenir. Oui, elle aussi veut voir la légalisation des drogues douces, elle aussi rêve d'adopter un Koala.. deux mois d'une liaison passionné à vivre d'amour et de soda frai. Et cette garce qui lui dit ce soir alors qu'il était quasiment prêt à lui faire des enfants ici dans ce resto si elle le voulait, que tout est aller beaucoup trop vite que tout cette histoire aussi merveilleuse fut-elle doit cesser. Et puis, elle ne faisait pas cela pour son bohneur mais pour lui, Aaron. Pour le protéger le préserver d'un leurre qui d'après elle avait beaucoup trop duré. Un leurre et puis quoi encore. Elle allait aussi lui dire qu'elle était une prostitué d'ex URSS c'est cela ? Que le père noël n'existait pas ? Que Lili la Tigresse n'avait jamais aimé Peter ?
Les filles et leurs excuses bidon ! Alors oui, Aaron s'était tiré du resto la lassant seule, elle et ses larmes. Il était parti boire et pas du soda cette fois-ci. Il s'était bourré la gueule comme jamais, pour l'oublier elle et tout les autres. Il s'était tout d'abord retrouvé sur Soho à compter la pathétisme éclairé de sa vie à des reines de la nuit. Et maintenant il était là, un peu plus en état mais pas totalement. Aaron fixait l'horizon, Olivia lui avait pourtant bien dit de ne pas tomber dans le piège de l'amour "Regarde Nate, il est parti avec cette garce de Serena et moi je suis seule avec Audrey"
Le fanatisme de sa demi soeur envers Audrey Hepburn devenait légèrement obsessionnel ces temps-ci depuis qu'elle s'était fait plaquer. Sans doute ferait-il mieux de faire du stop et d'aller finir sa nuit dans son ancien lit dans l'Upper East Side. Il ne pouvait assurément pas retourner à Yale dans cet état.
Après cinq minute et une crampe dont son pouce venait manifestement d'être la victime, une voiture s'arrêtât enfin. Le conducteur peu doué en avait profiter pour lui offrir généreusement un bain de boue. La soirée était vraiment radieuse j'insiste.

[Désolée c'est pas toppy -____-]

_ Si t'aspires, tu vas mourir !

Giulia tourna lentement la tête vers une grande blonde, assise à sa gauche, qui la regardait avec un air de poisson rouge qui terrifiait la jeune italienne. La blonde en question se prenommait Ella. Ou Léa. Ou Hell. Un prénom avec des "L" et un "E". L'autre fille qui occupait la table était une connaissance de Giulia, rencontrée lors de ces soirées de débauches qu'affectionnait particulèrement la progéniture fortunée de l'Upper East Side. C'était Micky. Enfin ça, c'était son surnom. Giulia n'avait jamais eu une mémoire particulièrement extensible. Revenons à cette fille, Ella qui venait de rouler un joint précautieusement et le faisait circuler à travers la pièce.
La jeune italienne était revenue à New York le temps d'un week-end, souhaitant revoir quelques personnes, notamment Micky, qui lui avait assuré qu'elle revenait d'Amsterdam avec de la "bonne" marchandise. Comme diverses hallucinogènes. Evidemment, Giulia ne l'avait pas revu dans le but d'acheter de la drogue. Juste tester. Nuance.
Bref, Giulia tira quelques bouffées sur le joint sentant le regard du poisson rouge rivé sur elle. Oui, bon, elle avait un problème ?

_ Pourquoi tu veux que je me déplace ? Alors que tu as envie de me lancer un livre ?

Ella-Léa parlait à un des types qui étaient encore debout, en train de sourire comme un crétin, qui tenait Jane Eyre dans ses mains. La jeune étudiante tourna la tête vers ledit crétin, attendant une réaction et voir si il allait effectivement jeter le pavé qu'il avait dans les mains...

_ Pour que tu te le prennes bien dans la gueule !

Giulia roula les yeux. C'était une des premières fois qu'elle passait une soirée dans un appartement glauque de Williamsburg avec des personnes vraiment étranges qui menaçaient de faire voler des bouquins. Giulia se sentait peu à peu partir. La dernière fois qu'elle avait fumé une substance illicite c'était... deux semaines avant. Avec des étudiants en sciences. Ils s'étaient installés dans un bar et les deux types avaient sorti leur petit matériel. Manque de chance, les gérants du bar avaient senti l'odeur particulière de l'herbe et les avaient jetés dehors en leur criant de ne pas se foutre d'eux et qu'ils connaissaient très bien l'odeur du tabac.

Avant que ça se transforme en querelle entre les anciens et les modernes, je vais filer s'excusa Giulia en se levant, faisant quelques pas pour se dégourdir les jambes et diriger vers l'unique porte de sortie. Deux minutes plus tard, elle essayait de se souvenir comment démarrer ce joujou de technologie qu'elle avait reçu après son bac par son père. Oui, oui, non, ça c'était les essuis-glaces. Ha voilà. Elle roula prudemment le long de la Waterloo Street avant d'arriver sur le fameux pont de Williamsburg, prenant un peu plus de vitesse.

Jusqu'à ce qu'une silhouette fasse irruption à droite de son champs de vision. Giulia passa à côté et freina aussi vite qu'elle pu. Elle était certaine de connaître la silhouette qui faisait du stop. Oui, oui, c'était bien ça. Elle fit marche arrière et s'arrêta devant l'apparition pas inconnue. C'était bien ce qu'elle pensait, le demi-frère d'Olivia, une de ses meilleures amies.

Yo Aaron, tu fous quoi ici... avec des... Moment fatal où elle aperçoit les brésiliennes.. brésiliens.. personnes on va dire ? Allez, allez monte, à moins que tu veuilles te faire violer.. ils..elles.. te regardent comme un steak cuit à point..

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