Hello' Whatever [Journal officiel de Yale]

Master σf Darkside Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 17/09/2006

Vous êtes actuellement entrain de lire les pages du journal de notre merveilleuse université.
S'y trouve aussi bien articles engagés que petites annonces, rebrique musicale, cinématographique, oeuvres poétique ou picturales, horoscope, courrier du coeur & tout ce que votre imagination saura vous dicter !
Tout les étudiants peuvent y participer en postant leurs articles ici : les plus déjantés seront les bienvenues !
Laissez parler votre imagination et surtout amusez-vous.

ps : si vous avez d'autre suggestion pour le titre, les propositions sont volontiers acceptée hum oui

Le monde de la musique, qui s'ennuyait chaque jour un peu plus, a enfin trouvé son leader:
Benevolant Cheese And The Dope Funky Fur
Un article du poireau masqué et solitaire

Début des années 2000. La ville de New York était, musicalement, un géant gris avec ses deux pieds enfoncés dans un sol gluant et glacial. L'ennui était partout pour la jeunesse, qui avait soif de sexe, de drogues et de rock'n roll. Mais il existait un petit magasin de disques résistant à toute tentative d'uniformisation. Son nom? Manny's. Le magasin ressemblait plus à une cave, et était très petit et souvent enfumé par des passionnés de musique qui y passaient leurs journées. Quelques jeunes gens issus de la jeunesse dorée fréquentaient aussi cet endroit. Kenzie Stewarts, Thelma Townshend, Tommy Van Bretwood, Damon Flaherty et Neil Grinsberg faisaient partie de ceux là, ils étaient même ceux qui s'ennuyaient le plus, ne ressemblant pas vraiment à leurs autres camarades du même niveau social qu'eux. Tous fraîchement débarqués dans un des lycées prestigieux de la grosse pomme (choisi bien évidemment par leurs fortunés parents). Les cinq jeunes "lads" se lient donc d'amitié, et découvrent cette musique qui fait "poum poum tchack tam poum poum tchack tchack yeah yeah yeah!" grâce à leur grand gourou: Luigi, à l'époque gérant du Manny's (plus tard reconverti en vendeur de glaces de hippies). Sur les conseils de Luigi, ils forment "Benevolant Cheese And The Dope Funky Fur". Comme on dit, "une légende était née".

Durant l'intégralité de leurs années lycée, le groupe continua d'écouter de la musique, d'écumer les fêtes en tout genre, et de (parfois) jouer dans des petits clubs un peu miteux, mais sans néanmoins accéder à la reconnaissance. Un beau jour, Neil fait écouter aux autres un disque de Shattered Legs (un groupe obscur et expérimental des années 70 oublié de tous) et là, c'est la révélation: Nos jeunes New Yorkais savent que leur vie toute entière est vouée au rock and roll.

Leur année terminale de lycée se trouve néanmoins quelque peu perturbée. Tout d'abord, Neil, traversant une crise existentielle, décide de quitter le groupe pour faire une retraite solitaire dans sa chambre, ne se nourrissant que de compote et de thé vert (à outrance, cela va sans dire). Kenzie, pour sa part, est envoyée en cure de désintoxication après avoir régalé l'assistance du Harrison Street Club d'un strip tease quasi intégral. Tommy, pour sa part est surveillé par ses parents, à cause de ses divers excès, et est prié de se concentrer sur ses études. C'est aussi durant cette époque que Thelma et Damon font des expérimentations étranges, et décident de se lançer à la conquête du monde (enfin, de la Californie) en partant en tournée sur la côte Ouest. S'embarque avec eux dans l'aventure Matiss A. alias une artiste un peu torturée, alias également la conquête de l'époque de Damon. Helas, la tournée n'apporte nullement la gloire aux trois jeunes gens, qui passent plutôt leur temps à écouter du rock'n roll, à se défoncer, ou autres activités réprouvées par la morale catholique. Matiss rencontre le propriétaire d'une galerie d'art lui proposant de faire une exposition. Damon s'inspirera d'ailleurs de cette déception amoureuse pour écrire la déchirante et poignante ballade romantico-dépressive "My Deceiving Haze".

Une fois de plus grisés par leur échec, Thelma et Damon rentrent à New York, pour de bon.
L'été approche à grand pas, et c'est également l'époque où Kenzie et Damon participent au grand show de l'été sur la NBC. Ils trouvent un grenier musical et sont tous les deux pris d'une grande nostalgie. Une fois sortis de là, ils renouent contact avec les autres membres et reforment "Benevolant Cheese And The Dope Funky Fur", plus inspirés, plus rock'n roll que jamais. Ils écrivent ensemble de nouvelles chansons, et commencent à se faire une petite réputation dans le milieu. Le père de Tommy, ayant des connections dans le milieu, leur offre de travailler avec une maison de disque indépendante et underground.
Les membres du groupe désormais exilés à Yale, la sortie prochaine de leur premier album "In Tartiflette We Trust!" est annoncée comme l'évènement culturel majeur de l'automne.
A surveiller de très près dans Hello Whatever....

Votre serviteur tartiflettisé, le poireau masqué et solitaire

Les personnes citées ci-dessous vous rappellerons sans doute des connaissances, proches ou lointaines. Ces portraits sont basés sur des caractéristiques qu’il m’a parues important de mettre en valeur. Ils sont anonymes, mais avouez tout de même que certains vous seront étonnement familiers : simple erreur de ma part.

Il y en a qui, parfois, ne peuvent faire autrement que d’attirer l’attention sur eux. Prenons pour exemple cette personne dont les attraits féminins lui servent exclusivement à aiguiser sa vénalité, le feu qui l‘habite n‘aurait d‘égal que le roux de ses cheveux.
Du moins, non, ils ne le sont maintenant plus. Est-ce l’argent qui l’intéresse? Grands dieux point du tout.
Mais il semblerait néanmoins que les plaisirs de la chair l’attirent depuis un âge si antérieur que je ne saurais l’imaginer. Pensez vous qu’elle en soit gênée? Point du tout. Le bonheur qu’elle en retire est tel, que son goût pour la luxure n’a d’égal que son talent pour les commérages.
Prenez garde, elle est peut être derrière vous.

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Il y a des filles qui sont de nature si pure qu’elles absorbent tout ce qui les entoure, que ce soit bien, ou mal. Cette jeune égyptienne, à qui l’exotisme donne des atouts qui pourraient presque (je dis bien presque) annihiler ceux des blondes demoiselles de nos contrées, s’est hélas laissée influencer par de mauvaises personnes, dont la bonne volonté pourrait être contestée. Mais s’en soucie t-elle? Elle l’a voulu, le veut encore, ce besoin de pouvoir et de reconnaissance, qui n’appartient qu’à ceux qui s’estiment être les élus.
Peut-être vaut-il mieux être soit même plutôt qu’être l’ombre d’un autre.

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On peut aimer certains coté de la nature humaine, il suffit de chercher beaucoup, et surtout de creuser avec toute la patience possible. Cet individu qui porte des chapeaux n’est pas forcément un être infréquentable, et le juger à cause du poids plume de son compte en banque serait que trop hâtif. Soulevons le couvre-chef : on y trouve une chevelure longue et peu soignée.
Il vaut mieux juger quelqu’un sur ses caractéristiques physiques que vestimentaires, mais demandez vous si il ne vaut mieux avoir une sombre apparence, qu’une âme qui l’est encore plus. Dans son cas, faudrait-il encore que vous ayez pris la peine de vérifier.

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On peut dire ce qu’on voudra, mais malgré sa superficialité apparente, cette amatrice de courses folles dans des magasins prestigieux qui porte le nom d’un cardinal issu du pays des amateurs de fromage en putréfaction dispose de certains atouts. Certes, elle ne sort pas avec un escadron de sportifs comme l’une, et ne s’adonne pas aux joies des études comme une certaine maniaque de la même espèce. Mais il y a une chose qu’on ne pourra jamais lui reprocher : à défaut d’être inexistante, elle dispose d’un compte en banque difficilement négligeable. Attention à ne pas se laisser prendre dans les griffes de certains coureurs de dots…

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Auriez vous pensé qu’il y a pire qu’un homme qui ne compatisse pas à votre malheur? Si chercher les commérages les plus impurs figure en prime position dans la liste de certains, cet autre dont il est question préfèrerait finir enterré sous une pile de photographies de mouches mortes plutôt que d’y prendre part. Du moins si une personne sensée songeait à lui demander son avis. Car si d’apparence, cet individu paraît des plus sains, on ne pourrait en dire autant sur sa psychologie. N’essayez pas de vous évanouir en pensant qu’il vous porterait secours. Si il daignait alors s’intéresser à vous, cela serait plutôt comme nature morte pour ses photographies.

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Me diriez vous pourquoi d’aucuns considèrent un certain homme comme un Don Juan, alors qu’il n’en a que l’air? Sans doute les regards sont trop occupés à fixer sa plastique pour songer un instant à regarder ce regard pas forcément vide? Apparences qui nous tiennent, même si certains voudraient compatir, on ne peut guère trouver raison de verse une larme chez cet être souriant. Penchez vous simplement sur la presse de sa monarchie d’origine. Gratter une couche vernie pour y trouver un peu de rouille, comme cela doit être amusant, non?

***

On dit d’elle que sa féminité à été dévorée à la naissance par une paire de vieux godillots, mais le manque de chevelure et l’absence de tenues d’apparat ne remplacent néanmoins point cette sensibilité toute artistique qui permet à cette artiste de prétexter un mépris pour ce qui brille, puis d’aller par la suite caresser les plumes dorées d’un être convoité. C’est alors à se demander si malgré tout, elle ne possèderait pas ce caractère proprement féminin qui consiste à agir contrairement à ses dires, même si elle doit aller contre ce qu’elle a toujours revendiqué.
D.H

Alors qu'elle se promenait dans les couloirs linoa tomba nez à nez avec un article fort intriguant...

Afin de promouvoir la culture dans ce monde matérialiste et surtout dans ce lieu de débauche qu'est devenu notre université, le club poétique de Yale a prit la décision de publier dés à présent dans votre torchon universitaire de grands chezz d'oeuvres de la poésie internationale.

"SHE DWELT AMONG THE UNTRODDEN WAYS"
SHE dwelt among the untrodden ways
Beside the springs of Dove,
A Maid whom there were none to praise
And very few to love:

A violet by a mossy stone
Half hidden from the eye!
--Fair as a star, when only one
Is shining in the sky.

She lived unknown, and few could know
When Lucy ceased to be;
But she is in her grave, and, oh,
The difference to me!

Cette magnifique Ballade Romantique au sens littéraire du terme est attribuée au célèbre poète anglais William Wordsworth célèbre notamment pour ses Lyrical ballads.
Vous aussi vous êtes intérressé par la poésie ? Alors venez nombreux rejoindre le club poétique de Yale tous les mardi à 14h.

Restons dans le domaine littéraire, l'élan poétique émanant de Daniel Humphrey semble de plus en plus se propager. Partout sur le campus nous voyons des jeunes gens gribouiller des bribes de phrases dénuées de sens, sur des cahiers aux reluire mal agencées. Vous pouvez être fière de vous monsieur Humphrey grâce à vous la poèsie trouve à nouveau tout son sens.

Kenzie Stewarts à filmé ce phénomène, le reportage sera diffusé mardi 19 Novembre amphi B328 à 15h30, en attendant elle nous présente des ébauches de jeunes apprentie poètes qu'elle à gentiment appelé :
Les poème miteux présenté par Kenzie Stewarts.

: Le vent est froid
: Le froid est différent du chaud
: Lorsqu'on a chaud, nous n'avons pas froid
: Mais qu'importe
: Toum.. toum

Gabrielle Klein, présente dans la pièce s'exclame enjoué à l'écoute de cette merveille: "Que c'est philosophique tout ça ! "
Un autre protagoniste monte alors sur l'estrade

: être triste ou être joyeux
: c'est comme le nez d'un clown
: cela rebondi
: rouge de colère
: rouge de larme ou rouge à levre

Et pour finir, une reflexion intense sur laquelle nous allons nous quitter

: J'enlève mon menteau, tu enlève ton bonnet
: mais qu'importe
: car je n'enleverai point mes gants
: mitaine et autre laine
: toum toum

Et à bientôt pour un autre compte rendu des soirées Poétique.

Chers amis (Des cariboux ?) vous vous trouvez ici dans les petites annonces :

Gabrielle Klein nous dit :

Citation :: Et la mort qui a... Nous quittons pendant un instant ce monde des plus poétique pour passer une petite annonce. Comme le nom l'indique, oui.
Il y a des jours où on pourrait penser que le monde vous tombe sur la tête, d'autre où ce sont des fleurs, et bien moi, ce fut des sous vetements. Sous vetements qui je précise ne m'apartiennent pas. Nous arrivons donc au but précis de cette annonce, soyez attentif ! Le tout se résume en une question; mais qui a perdu ses sous vetements ?! Enigmatique, me direz vous... En effet. Celui, puisque je précise que ce sont des sous vetements masculin, qui se reconnaitra comme égareur de sous vetement, et qui voudra bien entendu les récupérer pourra me le signaler au 33 555 16. Merci de votre lecture si attentive.

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